Fini les contes de noël, même érotiques, on revient aux classiques avec Iris Solemnis, un roman érotique autour de la domination féminine de Julie Anne de Sée. Ce livre autour du FEMDOM et du BDSM est paru aux éditions Ex Aequo, dans la collection Alcôve dirigée par Jeanne Malysa, ce roman érotique nous plonge dans la vie d’Iris, domina aguerrie, et nous permet ainsi de découvrir tout un panel de relations possibles entre une domina et son soumis.
Alors domina.s en herbe, soumis.e.s en quête d’une Reine, prenez des notes car Julie Anne de Sée nous livre dans son dernier roman tout un tas d’infos, à la fois sur des pratiques pures et dures de domination, mais aussi sur le coeur de la relation si particulière et intense qui unit la domina à son soumis.
Table des matières
Iris Solemnis, plongée dans l’univers de la domination féminine
Décidément, la domination féminine est un sujet qui passionne Julie Anne de Sée ces derniers temps ! Iris Solemnis est le second roman qu’elle écrit sur le sujet, et il fait suite au premier opus, Iris à fleur d’O, paru en 2019 et que je n’ai pas lu. Mais je suis une petite fouineuse, héhé !
Dans le premier tome, Iris, qui au départ s’appelait Louise, découvre le BDSM et surtout, fait l’expérience pour la toute première fois, de la domination ! Cette expérience va changer sa vie ! Dans le premier tome, on suit donc les premiers pas d’Iris dans l’univers de la domination, et c’est là également que se tisse les premiers liens entre Iris et O, son soumis.
Dans ce second opus, Iris s’est affirmée en tant que domina, mais sa relation avec O connaît quelques déboires. Iris profite de cette courte pause pour faire la connaissance d’Arthur Faune, un soumis prétendant qui lui promet monts et merveilles et rêves de déposer sa dévotion entre les pieds adorés de celle qu’il nomme déjà sa Reine.
Et puis, il y a cette lettre, de la mystérieuse J, qui déclare à Iris son admiration et son envie d’être dominée par elle… Décidément, Iris est très demandée. Au fil des pages, et au fil des nouvelles relations qu’elle noue, Iris, ainsi que nous, lecteurs, découvre de nouvelles manières de soumettre, d’être soumis.e, et affirme un peu plus encore son amour et sa passion pour la domination.
Female Domination, oui, mais à l’imparfait du subjonctif
On retrouve, dans ce dernier roman érotique, l’écriture raffinée de Julie Anne de Sée, son goût pour les phrases construites, les conjugaisons qu’on ne voit plus que très peu, et le choix d’un vocabulaire plutôt châtié.
Cette écriture recherchée est propre à Julie Anne de Sée, qui aime plonger son lecteur dans un univers raffiné et recherché.
Ici, son écriture sert d’ailleurs bien la recherche de plaisir et d’échange intellectuel qu’Iris recherche également dans ses relations avec ses soumis. Iris déteste la vulgarité, et cherche en toute chose, particulièrement dans la domination, le raffinement, la subtilité, la délicate perversion qui va vriller les sens de celui/celle qu’elle soumet, et la faire passer, elle aussi, dans un état de transe.
L’écriture de Julie Anne de Sée est travaillée, mais pas ampoulée. Elle sert bien, je trouve, son propos et l’univers dans lequel elle veut nous plonger. On comprend bien que pour Iris, la domination est un art qui mêle à la fois sensations et plaisir physique, mais également plaisir intellectuel, car les notions de transgression, d’abandon, d’appartenance, passent aussi par un positionnement mental.
Domination, soumission et ego !
Un des points dont parle beaucoup ce roman, en tout cas dans les premiers chapitres, c’est la question de l’ego. Et oui, se soumettre ou dominer demande-t-il beaucoup d’ego, ou au contraire de le laisser au placard ?
Une des facettes que souligne Julie Anne de Sée, avec le personnage d’Arthur Faune, c’est celle de l’ego de certains soumis, qui, alors qu’on pourrait croire qu’ils abandonnent leur ego aux pieds de leur maitresse, ne font que grossir leur ego. Comment ? Car derrière une apparente soumission, ce sont eux qui soumettent la domina à leurs fantasmes. Celle ci devient la matérialisation de leurs désirs. Ils n’abandonnent pas tout pouvoir à quelqu’un d’autre, ils manipulent pour se faire soumettre exactement de la manière qu’ils l’entendent. C’est ce qu’on appelle des souminateurs.
Mais au fil des pages, on devine bien aussi l’ego non négligeable d’Iris. Normal, me direz vous pour une domina ! Normal, je ne sais pas. Je pose la question. La domina ou le maître sont-ils au service de la personne qu’ils soumettent ? Ou le soumis est-il à leur service ?
Et si le BDSM pouvait devenir une pratique pour justement apprendre à lâcher un peu son ego ? Le soumis l’expérimenterait en acceptant de faire une totale confiance, et en s’en remettant totalement à celui qui le soumet. Et le dominant, lui, l’expérimenterait en se mettant totalement au service de celui qu’il soumet, faisant passer la qualité d’expérience du soumis avant ses propres desiderata ? Qu’en pensez vous ?
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Des liens, des bisous, et des excuses !
Si vous voulez en savoir plus je vous conseille l’interview de la domina professionnelle AXELLE DE SADE, maintenant trêve de blabla, je vous laisse découvrir un extrait d’Iris Solemnis, de Julie Anne de Sée, paru aux éditions Ex Aequo. Si vous voulez vous offrir le livre, en version papier ou numerique, j’vous mets les liens, ainsi que ceux des réseaux de Julie Anne de Sée !
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Je vous fais des bisous, et je vous présente mes excuses pour ma si longue absence. Merci à toutes celles et ceux qui m’ont envoyé d’adorables petits mots, pour savoir si tout allait bien. Oui, je vais bien, super bien même ! Et oui, les lectures érotiques de Charlie continuent de plus belle ! Alors certes, vous l’avez déjà constaté, le rythme a changé, vous avez maintenant 3 lectures par mois, en gros, au lieu de 4 (en fait c’est des cycles de deux lectures, une semaine de pause, deux lectures, etc…).
Mais ce podcast, je le rappelle, est totalement auto produit, et pas rémunéré, à part par les adorables patreons qui me soutiennent. Je les en remercie vivement, mais vous êtes trop peu nombreux pour que je puisse maintenir le rythme d’une lecture par semaine. Ca prend du temps, et j’ai besoin de temps pour des activités rémunérées. Je dois gagner ma croûte, mes ami.e.s !
Alors, pas d’inquiétude, je continue, et avec joie ! Mais si vous voulez plus de lectures, financez moi plus 🙂