Bip bip c’est vendredi, ça pourrait être sodomie mais c’est encore mieux, c’est le jour de ma chronique cinémASS ! Et oui, on peut aussi faire des chroniques sur les films porno. D’ailleurs au plus ça va, au plus je pense que c’est indispensable. Il y a vraiment des grosses daubes et des petites perles. Sans qualifier ce film, La soumission d’Aria Alexander de Digital Playground, de chef d’oeuvre, je peux déjà vous dire qu’il est un peu au dessus des autres films « chro-niqués ».
Table des matières
Bienvenue chez maîtresse Vivian, Aria Alexander !
Le pitch du film : Chloe, la superbe et très bien castée Aria Alexander, est confiée à maîtresse Vivian, l’excellente Cherie Deville, pour parfaire son éducation de soumise. Celle qui jusqu’alors n’était qu’une prude esclave sexuelle va découvrir dans le donjon de Maîtresse Vivian les plaisirs insoupçonnés de l’humiliation volontaire, de la fessée consentie et ceux de la soumission absolue aux désirs des autres.
Bon vous l’aviez compris rien que dans le titre, on est sur un film franchement BDSM. Pour ceux à qui cette ambiance fait peur, pas d’affolement, on n’est pas sur un film trash et sombre, bien au contraire. La soumission d’Aria n’est pas non plus un film « papier glacé » à la Dorcel.
Vous avez l’esthétique BDSM et fetish avec de très belles tenues latex et une ambiance « donjon de luxe ». Quelques pratiques SM, mais qui reposent plus sur l’imaginaire mainstream et la psychologie que sur les pratiques extrêmes qu’on peut voir dans d’autres films plus trash.
La fiche technique
Durée : 190 min. – 3 heures de films !
Taille du film full HD : 5.40 Go
Tarif : 17€ téléchargement / 8€ location
Langue : Américain.
Studio : Digital Playground
Année de production : 2016
Le casting c’est important !
On pourrait se dire que pour faire un film de boule, il suffit que la meuf soit bien foutue et que le mec ait un platane à la place de la bite pour que ça fonctionne… Et bien pas du tout. Maintenant que je commence à regarder les films porno avec un peu plus de distance et la main un peu moins dans la culotte, je comprends mieux pourquoi certains films, même des super hot, me laissaient de marbre.
Les acteurs bordel ! Même si le scénario est pourri. C’est des films porno, ne l’oublions pas ! On est là pour se toucher, pas pour se branler le cerveau ! Donc avec un synopsis de 3 lignes et un scénario linéaire, ceux qui vont créer l’ambiance, la vie du film, c’est les actrices et les acteurs ! Ceux qui font qu’on peut rentrer dedans, ou pas, c’est les êtres vivants !
A moins bien sûr d’être forniphile, auquel cas vous pouvez rentrer en phase avec la moindre chaise ikea ou tapis en polyester, bande de veinards !
Dans l’éducation d’Aria, je dois dire qu’il y a un très bon casting féminin. Ceux qui aiment voir plein de visages, ou des parties génitales, vont être contents.
Mon top 3 des filles
Cherie Deville (Maîtresse Vivian) : La classe ! Elle est parfaite en maîtresse à la fois sauvage, hautaine, avec quelques moments de délicatesse. Nous on a adoré son interprétation du personnage de dominatrice. La scène entre filles dans la salle de bain avec Aria Alexander et Jojo Kiss (je crois) est juste excellente. Les amateurs d’insertion d’objets en tout genre seront content.
Une belle présence, en tout cas, c’est bizarre de dire ça pour un film de cul.
Aria Alexander (Aria) : Vous vous doutez que c’est l’héroïne du film. Superbe brune avec des petits seins, yes ! Elle a le visage parfait pour jouer la « gentille » soumise à qui on a envie de faire subir tous les outrages. Vous dire qu’elle a un corps de rêve me semble inutile mais comme je vous le disais, ça ne fait pas tout. Aria, dans ce rôle, dégage une sensualité, une vulnérabilité perverse assez impressionnante.
En gros vous la voyez et, même moi en tant que fille, vous vous dites « je vais te prendre comme une petite chienne ». J’adore !
Britney Amber (LA soubrette) : C’est mon coup de coeur du film. Elle joue une soubrette complètement délurée et un peu hystérique. Ses grands yeux, sa bouche de pure salope en font un des personnages essentiels du film. Autant Aria était l’archétype de la soumise vulnérable et assez passive, autant Britney est la caricature de la domestique salope, la grosse cochonne vicieuse qui adore se faire prendre par … Ben à peu près tout le monde.
En plus elle est un peu comme moi, elle excite en faisant rie. On a adoré cette actrice et son personnage ! Elle a en plus une superbe tenue de soubrette latex
Les autres actrices sont aussi très sympa mais elles ne crèvent pas l’écran : Bianca Breeze, Alice Lighthouse, Eva Lovia, Jojo Kiss, Alix Lynx.
Les acteurs … sniff !
Oui sniff ! J’avoue que je n’ai pas trouvé « ma perle ». On en a discuté avec Renaud et ni lui ni moi ne les avons trouvé à la hauteur des actrices. Celui qui s’en sort le moins mal c’est finalement le soumis, Ryan Rider, et Lucas Frost dans sa scène de domination / fessée et contrainte avec Aria. M’enfin, c’est loin d’être des géants.
Les « maîtres » présents dans ce film sont assez insignifiant. Le pire de tous étant pour nous Tony Martinez. Absolument aucun charisme, chose à mon sens indispensable pour un « bon » maître. Cerise sur le gâteau ou figues sèches à la place des couilles, il a l’air de super mal baiser… Les limeurs à « p’tite bite », c’est les pire !
Je vais m’arrêter là mais si un jour je pouvais voir un film avec des bons acteurs ET actrices en même temps, j’avoue que ça serait top !
Le décors, les lights en mode fetish
Nous voilà embarqués dans un donjon très classe, vous aurez quelques ustensiles pour attacher, ligoter, bâillonner mais l’essentiel n’est pas là. Digital Playground nous emmène dans un univers très chaud, rond, bourgeois. Je ne fréquente pas assez les donjons. Oui je sais, j’ai tort… Donc je ne peux pas vous dire si en vrai c’est comme ça. Mais ici le cadre est super important pour créer l’ambiance. Et je trouve que c’est plutôt bien fait.
En plus l’image et les couleurs sont joliment traitées. Alors oui, c’est plus 7000 K. que sur des filtres gris – bleu… Ben faut qu’il fasse chaud dans ce donjon !
Les tenues sont assez excellentes. Du moins très crédibles et elles renforcent bien l’ambiance générale du film, à savoir un film autour de la soumission à la fois bandant et esthétiquement parlant très joli.
La soumission d’Aria : cool !
Alors soyons clair et précis, ce n’est pas un film où vous verrez des filles (ou des mecs) se faire fouetter jusqu’au sang ni être ligoté.e.s avant de se faire passer dessus par trente teub. Non, on est sur du light, de l’esthétique et surtout sur de la soumission.
Alors je ne sais pas ce que mes copines Domina en pensent, mais à mon sens, pour dominer il n’y pas besoin de faire dans le trash. La preuve, nous sommes dominés et totalement soumis à nos patrons, conjoints, parents, peurs, et pourtant on en souffre pas plus que ça puisqu’on continue .. Ou alors on est vraiment maso…
Petite remarque : Ce n’est pas un film de niche mais bel et bien du grand public. C’est un film mainstream visant un public « hétérosexuel à bites ». Ici c’est le « Mâle » le maître suprême. Même Miss Vivian n’est que l’hôtesse cherchant à satisfaire les « masters » de pacotilles. Seul un « boy » est présent pour subir les pires outrages… Je sens que plein de messieurs vont avoir envie d’être soumis en voyant la scène …
Par contre nous il nous a fait de l’effet (à part la première scène, assez moyenne), du coup on a mis beaucoup de temps à le voir en entier car en plus il dure TROIS HEURES !
Assurément un bon investissement !
Very thx @
Merci à la collection Dorcel Vision pour ce partenariat qui me permet de vous parler cinémASS …