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Punir d’aimer est le dernier recueil de nouvelles érotiques d’Octavie Delvaux. Evidemment, ça tombe sous le sens, il est publié aux éditions La Musardine, dans la collection .G dirigée par… notre autrice, justement ! Mais n’y voyez pas là l’effet d’un quelconque coup de piston. Octavie Delvaux est passé maître en matières de nouvelles érotiques, et elle nous le montre une fois de plus !

Punir d’aimer, nouvelles érotiques sur le BDSM

Octavie Delvaux adore le bdsm et nous, on se régale avec ses personnages de dominas toutes plus vicieuses les unes que les autres. On en retrouve d’ailleurs quelques unes dans Punir d’aimer, qui prennent un malin plaisir à torturer leurs soumis.Et quand je dis torturer, ce n’est pas qu’une expression ! Les coups pleuvent parfois, durs, brutaux, violents. On n’est pas dans un fantasme mièvre à la 50 shades of Grey. Ici les masos aiment avoir mal et les sado jubilent en torturant.

Octavie Delvaux aime écrire sur le BDSM, et elle fait ça à merveille ! Elle déborde d’imagination pour créer des situations où honte et désir se mêlent, nous faisant ainsi toucher au coeur même des sentiments fondateurs de la soumission.

D’ailleurs, je ne saurais que trop vous conseiller ses livres sexo sur le SM !

Punir d’aimer d’Octavie Delvaux, le podcast érotique

Au fait, je vous lis un extrait de la nouvelle érotique La dernière séance. Petit rappel à tous celles/ceux qui s’improvisent « maître » : donner 3 mauvaises claques, balancer deux insultes avant d’assouvir ses pulsions en se servant du soumis comme d’un sextoy ne suffit pas ! Et le pouvoir n’est pas acquis, il se mérite ! Car il n’est qu’illusoire…

Pour savoir de quoi parle cette nouvelle, vous n’avez qu’à écouter… Ah ben quoi, je vais pas tout vous mâcher à l’avance ! Nomaiho !

Quand le BDSM va plus loin

Mais Punir d’aimer ne se limite pas aux relations BDSM. Octavie Delvaux, à travers ses 22 nouvelles érotiques, nous propose plein d’univers différents et toute une palette de personnages haut en couleurs. On rencontre un jeune appelé qui vit sa première fois dans les années 60 , des robots sexuels futuristes, on découvre l’origine du père noël, on voyage avec les hobos du début du 20ème aux USA, etc…

Comme vous le voyez, la palette est large. Et c’est un vrai plaisir de se balader dans ces 22 nouvelles érotiques.

Je vous conseille de lire la postface du livre, où Octavie Delvaux parle de cette violence justement. La violence est à la hauteur des sentiments éprouvés, et c’est le soumis qui l’exige. La violence du dominant est souvent plus simple à gérer que la violence des sentiments car elle est extériorisée, palpable, nommable. Mais la violence de la douleur qui vous déchire le bide en deux quand l’être aimé vous quitte ou disparaît, celle là, de douleur, ne s’arrête pas quand cessent les coups… Une très jolie postface, qui met en exergue toute la fonction de catharsis du BDSM.

Octavie Delvaux un auteur érotique qui joue avec le fantasme !

J’ai retrouvé avec plaisir la plume d’Octavie Delvaux. Ses personnages sont vivants et désirants, l’érotisme est palpable et communicatif. Bref, un plaisir à lire ! Et j’ai beaucoup aimé la manière qu’a l’autrice, dans ce livre, de jouer avec le fantasme de l’autrice, justement.

En parlant d’elle nommément, dans la première nouvelle et la postface, Octavie Delvaux s’inclue dans sa galerie de personnages et nourrit le fantasme.

Pratique-t-elle vraiment le BDSM ? Ou n’est-ce qu’une histoire dans laquelle elle a glissé son nom ? On s’en fout !

Honnêtement, quelle importance. Mais je trouve ça très drôle, surtout quand on sait à quel point la littérature érotique a tendance à soulever tout un tas de questions quant à la vie sexuelle de l’auteur. Étrangement, on ne se demande pas si un auteur de polar a des tendances psychopathes. Par contre, il va de soi qu’un auteur de littérature érotique est forcément nympho/vicieux/libertin/affolé du cul/etc… (cochez la case que vous voudrez) ! Ben oui, quand il s’agit de cul, ça ne s’invente pas, ça se vit ! C’est dire si l’imaginaire érotique est pauvre… La preuve, si c’est écrit c’est que c’est du vécu !

Octavie Delvaux joue de ça, et perso, ça me fait beaucoup rire ! Allez, trêve de blabla ! Ecoutez, savourez, et offrez vous le livre pour vous promener dans ces 22 délicieuses nouvelles érotiques !

Bonne écoute les chouchous, et à la s’maine prochaine !

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