Second épisode des Lectures Erotiques de Charlie consacré au premier roman porno de Luc Farnade, L’innocente. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce roman va vous donner chaud ! Car d’innocente, Sophie, notre personnage principal, n’en a que l’allure !
Luc Farnade explore avec brio la dualité de ses personnages. Avec lui, L’INNOCENTE Sophie se révèle perverse à souhait et manipulatrice, l’obsédé Julien se révèle amoureux transi et pris au piège de sa soi disant proie. Les apparences sont trompeuses et tout le monde cache derrière une façade bien agencée ses véritables intentions. C’est ce qu’on fait tous, non ? Mais se cache-t-on seulement aux yeux des autres, ou nous cachons-nous à nous-mêmes, ignorant nos propres intentions ?
En tout cas dans L’INNOCENTE, les personnages ne se cachent qu’aux yeux des autres car leurs pulsions sont si fortes et si profondes qu’elles les poussent à transcender toutes les règles morales, pour le plus grand plaisir du lecteur !
Table des matières
L’innocente de Luc Farnade – quand la pulsion fissure le masque
C’est la deuxième semaine qu’on passe autour du premier roman porno de Luc Farnade, L’innocente. La semaine dernière, pendant le podcast érotique, vous avez fait connaissance avec Sophie et Julien, les deux protagonistes principaux de ce roman porno. Je vous ai lu la scène qui fait tout basculer entre eux, quand Julien, complètement fou de désir pour Sophie, transgresse toutes les règles de bienséance et va espionner Sophie dans les toilettes. Bien lui en a pris car ce jour là, justement, Sophie assouvissait un désir soudain et se branlait dans les toilettes.
Ceux qui ont écouté la lecture savent à quel point l’innocente Sophie est en réalité une petite perverse exhibitionniste et manipulatrice, qui prend un malin plaisir à torturer Julien en jouant avec son désir. Pour les autres, je vous laisse écouter le podcast de la semaine dernière.
Podcast érotique épisode 2 : L’INNOCENTE de Luc Farnade édition MEDIA 1000, les nouveaux interdits
Cette semaine, vous allez voir que les penchants exhibitionnistes et décadents de Sophie ne datent pas d’hier ! Dans l’extrait que j’ai choisi de vous lire aujourd’hui, vous allez découvrir deux épisodes de son adolescence où déjà, sous des dehors parfaitement innocents, la douce Sophie cache en réalité des pulsions puissantes.
Elle se montre gentille et sage mais elle ne rêve que d’une chose : être une petite salope qui se fait baiser tous ses trous ! Et que ce soit avec un cousin ou un camarade de classe, quand l’occasion se présente de laisser la Sophie vicieuse et salope prendre le dessus, Sophie laisse faire car elle adore se sentir vicieuse et dépravée. C’est même ce qui l’excite le plus !
Je ne vous en dévoile pas plus sur ce qui se passe avec son cousin et son camarade de classe, je suis sûre que vous allez adorer l’entendre !
Le mot de l’éditeur : Christophe Siébert, éditions MEDIA 1000 collections Les nouveaux interdits »
Cette semaine, en intro du podcast de lecture érotique, vous aurez la joie et l’honneur d’entendre la ténébreuse voix de Christophe Siébert aka cricri d’amour nous dire quelques mots sur le roman de Luc Farnade.
Christophe Siébert déteste le téléphone mais vous êtes des petits chanceux car pour vous, chers auditrices et auditeurs, il a bravé sa détestation de l’ustensile téléphonique pour nous dire ce qui, en tant qu’éditeur, lui avait particulièrement plu dans ce premier roman porno. Déjà, Christophe Siébert a une appétence toute particulière pour les premiers romans, que voulez vous, il aime déflorer des auteurs et surtout découvrir des talents ! Mais il a trouvé chez Luc Farnade un renversement des codes qui l’a particulièrement séduit.
Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir ce que Christophe Siébert a à dire par vous même !
Hey, m’sieur Siébert, merci d’avoir joué le jeu et d’avoir répondu à mes questions !
L’innocente, de Luc Farnade – Quand la pulsion nous révèle
Vous l’avez compris, ça fait deux semaines que je vous le dis, j’ai particulièrement aimé L’innocente. Je trouve que ce roman porno remplit son rôle à merveille. Il est excitant à souhait, la construction du roman nous donne envie de savoir comment tout ça va finir et on est maintenu tout du long dans une ambiance hautement érotique.
Les scènes de cul gagnent en intensité au fur et à mesure car au fil des pages, les personnages vont de plus en plus loin dans l’assouvissement de leurs pulsions. Bref. Ce roman donne chaud !
Et il donne aussi envie d’assouvir nous aussi nos pulsions. De les laisser fissurer le beau masque bien lisse qu’on s’est tous construit, croyant ainsi avoir l’assurance d’une vie sociale heureuse et épanouie. Alors oui, la littérature érotique et porno c’est de la fiction. Par contre, l’existence de notre masque social, l’existence de nos impossibles non pas liés à l’envie mais à la morale, eux, sont bien réels.
Et si la fiction était une invitation à s’imaginer autrement que ce qu’on connaît de nous ?
Si nous laissions un peu plus se fissurer cette jolie facade qu’on a construit pour être « quelqu’un de bien » ou « quelqu’un de mauvais », ça marche dans les deux sens ?
Certain.e.s vont sûrement se révéler bien plus aimants et amoureux que le genre qu’iels veulent bien se donner. D’autres bien plus salopes et vicieux que ce qu’iels veulent s’avouer. Et au final, on va se retrouver bien plus proche de ce qu’on est qu’en jouant le jeu du gentil garçon ou de la vilaine fille qu’on a construit pour faire plaisir ou faire chier papa maman. Car vous savez quoi ? Papa maman s’en foutent royalement de ce qu’on est, de comment on baise, de ce qui nous excite. Papa maman sont déjà bien occupés à gérer leurs propres existences, ils n’ont que faire de la nôtre.
Alors occupons nous de la nôtre, d’existence. Et attelons nous à fissurer le masque pour laisser percer la pulsion, l’envie, ce qui nous fait envie, ce qui nous rend vivant.
Et comme Sophie, on peut même jouer avec la transgression, avec le joli masque qu’on est en train d’exploser, car la transgression a ce pouvoir magique d’augmenter l’excitation. Vous ne voyez pas de quoi je parle ? Ne connaissez vous pas ce frisson, ce supplément d’excitation à faire quelque chose d’interdit ?
Et si ce nous jouions avec nos propres interdits ? Si, pour une fois, nos interdits devenaient non pas des freins mais des interdits à transgresser pour augmenter l’excitation ? Pour augmenter la vie en nous ?
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Si vous aussi, vous voulez plonger dans les aventures de Sophie et de Julien, offrez vous sans plus attendre L’innocente, de Luc Farnade. Et pour en découvrir un peu plus sur l’auteur, je vous invite à lire l’interview que Christophe Siébert a fait de lui.
Comme je suis une meuf hyper sympa, je vous mets tous les liens. Et comme vous êtes des gens hyper sympa, je compte sur vous pour partager cet article, partager ce podcast, et me soutenir sur patreon (on peut me soutenir à partir de 1€ par mois !).
- s’offrir L’innocente, de Luc Farnade, chez votre libraire ou sur le site de La Musardine
- l’interview de Luc Farnade par sieur Siébert
Des bisous les ptits loups, prenez soin de vous, sortez couverts, et osez laisser vos pulsions fissurer vos masques !
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