Cette semaine on fait un petit essayage lingerie, ça change un peu des sextoys, non ? On va parler d’une lingerie faussement sobre ou faussement sexy, c’est vous qui voyez. L’ensemble de la marque Casmir dont je vais vous parler rentre dans la catégorie « lingerie ouverte », string fendu et redresse seins ouvert. En général dans cette gamme on est sur des tenues sexy, super hot mais hélas très souvent super vulgos.
Table des matières
Lingerie ouverte Aurélia, le charme discret de la bourgeoisie
Avec cet ensemble trois pièces Aurélia, la marque Casmir réussit, je trouve, à éviter le côté vulgaire en mélangeant une coupe plus que hot et provocatrice avec un motif et des tissus très sobres. Vous me donnerez votre point de vue mais pour moi on est vraiment sur une tenue qui pourrait être portée par une avocate, un médecin ou tout autre « notable ». Vous savez, ce « charme discret de la bourgeoisie » (1), froid en apparence, muy caliente (et faux cul) au second plan.
Merci à la boutique en ligne NeoPlaisir pour cet ensemble très porno chic finalement. Maintenant on va voir ce que ça donne sur un corps « normal », avec des tout petits seins. Oui le challenge chez moi c’est pas le string, c’est le soutien gorge.
3 pièces lingerie fendue Aurélia
Bon, niveau packaging on est sur du super sobre. Boîte avec en photo une meuf illustrant parfaitement le côté porno chic de cet ensemble lingerie. Dedans vos petits bouts de tissu. C’est d’ailleurs très rigolo qu’on mette aussi peu de tissu dans une aussi grande boîte. L’ensemble Aurélia de Casmir se compose de trois pièces. Le string ouvert, un porte-jarretelles serre taille avec un laçage dans le dos et un soutien-gorge, redresse seins, ouvert. L’ensemble est coordonné soit en blanc, pour celles qui veulent la jouer printanier et / ou virginal; soit en noir, pour les nuits hivernales chaudes et sexy. On retrouve le même imprimé et la même fausse, il faut pas se leurrer, dentelle sur les trois pièces.
L’ensemble est, comme je vous le disais, très sexy. Le côté lingerie ouverte ça fait toujours son petit effet, tout en restant assez sobre. Il n’y a pas de surcharge de fausse dentelle. Casmir a su éviter l’excès qui fait souvent la vulgarité.
La lingerie fendue Aurélia d’un peu plus près
Je précise tout d’abord que j’ai testé le modèle en taille S / M. Je vous donne mes mensurations, comme ça vous pourrez voir pour vous, Taille 38 poitrine 90 A.
Le string est fendu certes mais c’est bien fait, simple et discret. On n’est pas à la foire à la pachole (terme d’argot Marseillais pour dire chatte) (2). Pareil pour le redresse seins, pas d’excès. A ce sujet, vous verrez sur les photos mais je trouve qu’il s’adapte parfaitement à ma petite poitrine, bonnet A. Après mon drame c’est que j’ai les tétons qui pointent très vite et que les soutiens-gorge ouverts comme celui là, ben çà aide juste à encore plus pointer. Je vous raconte tout ça dans la partie petite histoire de lingerie.
A titre personnel j’aime beaucoup le porte-jarretelles qui a aussi un côté serre taille. Le dos fait avec un laçage est très sympa, même si comme souvent sur ce genre de produit ça semble assez fragile et reste un peu difficile à mettre en place parfaitement.
Finitions et remarques
Cet ensemble lingerie est très correct. Sobre et bien fait, les finitions sont très correctes. Bon ne vous attendez pas à de la lingerie de luxe, ce n’est pas du Chantal Thomass, Bordelle ou Carine Gilson. L’ensemble 3 pièces Casmir est à 43€, chez Bordelle vous seriez à 430€ … pièce. Voilà voilà. Mais bon, pour 43 € je suis agréablement surprise par les coutures. Il manque à mon sens un peu de rigidité, de tenue dans le serre taille porte-jarretelles, ce qui lui permettrait une mise en place plus facile et du maintien.
FICHE TECHNIQUE
- 2 couleurs disponibles, Blanc crème ou Noir
- Taille : respecte les standards
- 70% polyester 30% polyamide
- String et soutien-gorge ouvert
- Lavage à la main (ou 30°)
- Bas non fournis
- Prix : 43€
Shooping
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Lingerie ouverte 3 pièces Aurélia, conclusion
Bon les tests lingerie ce ne sont pas les plus faciles à écrire. Je ne suis pas mercière, ni parisienne, référence audacieuse à Marie Paule Belle (3), donc j’ai vite fait le tour. Pour moi la lingerie, ça me plaît ou pas, elle me va ou pas, elle est bien finie ou alors elle est cousue avec les pieds, de petits enfants asiatiques bien souvent. Mais par contre on adore faire des photos et j’adore en porter.
On va donc passer à une partie plus poétique, une petite histoire de lingerie, un fantasme, et bien sûr quelques photos un peu moins « tech-nique » et un peu plus ‘too-nique ».
Il était une fois …
J’étais assise à la terrasse de La Caravelle. L’air était moite, lourd, petit à petit on sentait les nuages orageux peser sur la cité phocéenne. Les barquettes et les voiliers rentraient les uns après les autres. J’allumais ma troisième vogue. 10 minutes de retard, ce premier rencart commençait à sentir le civet. J’étais arrivée en avance, je n’aime pas faire attendre, surtout les jolis garçons, et puis j’espérais me sentir un peu plus sûre de moi en arrivant la première. Quand il m’avait demandé où nous nous retrouverions, j’avais spontanément dit « sur la terrasse de La Caravelle ». Je trouvais ça chic, la vue sur le vieux port, un bar select, tout pour atténuer les idées sauvages que me provoquait cet été orageux.
Arriver en avance me permettrait sans doute de me sentir un peu plus à l’aise, je n’ai pas l’habitude de rencontrer des hommes comme ça. C’était une simple rencontre de rue, je buvais un café debout face à la mer en revenant d’une baignade aux Goudes, il m’a approché pour me demander du feu. Banal quoi. Nos deux regards se sont croisés, il a touché ma main, frissons garantis. Nous avons passé la fin d’après midi ensemble, quand le soleil a plongé derrière la colline de Carry nous avons éclaté de rire en même temps. Nous venions de passer 3 heures ensemble sans y prendre garde. Une promesse de rendez vous futur plus tard, je l’attendais comme une cruche.
Le regard insistant du serveur me rappelait que j’étais seule. Il m’apporta un deuxième martini rouge, un petit sourire en posant le verre sur la table et cette petite phrase « De la part de la Maison, mademoiselle ». A ce moment précis les premières gouttes se firent entendre. L’odeur d’ozone montait de la rue et l’ambiance jusqu’alors feutrée dans le café commença à tourbillonner.
J’habitais à l’autre bout de Marseille dans une petite rue de l’Estaque, marcher sous la pluie ne me faisait pas peur mais pas là, pas maintenant. Mon rendez vous plus galant du tout avait maintenant 30 minutes de retard et je voyais venir le moment où j’allais devoir rentrer à pied sous la pluie. Ca allait encore faire jaser dans le quartier. L’Estaque c’est comme un village, tout le monde prend soin de toi, ou tout le monde s’occupe de ce que tu devrais dire, faire ou pas. Ce soir j’allais encore avoir droit au regard réprobateur des vieilles et aux yeux de merlans frits des vieux et des ado. Pas méchants, juste abasourdis en voyant la moindre pointe de tétons. Alors imaginez ma petite robe blanche à pois, mes espadrilles compensées et 1/2 heure de marche sous l’orage. On allait avoir une épidémie d’infarctus ce soir au village !
Un troisième martini fit irruption dans mon champ de vision. Je finis dans 10 minutes, si vous voulez que je vous dépose… Quoiqu’il en soit, je rentrerai très humide ce soir.
Very Thx @
Merci encore à NeoPlaisir pour me permettre de tester cette tenue so sexy et qui reste quand même sage. En fait une tenue idéale pour surprendre un inconnu du quotidien non ?
Liens & Autres
(1) Le charme discret de la bourgeoisie : film pas drôle de Luis Buñuel à voir si on aime le cinéma
(2) La pachole haaaa la légendaire finesse de l’accent marseillais hop en savoir plus sur la fameuse pachole (qu’il faut chauffer à coup d’alcool)
(3) Marie Paule Belle pour les incultes et les gamins c’est cette chanson entre autres choses La Parisienne