Cette semaine dans les Lectures Erotiques on part à la découverte de La fiancée de la douleur, un roman porno lesbien et résolument BDSM écrit par sieur Thomas Galley. Après plusieurs années sans écrire, Thomas Galley prend sa revanche et nous livre coup sur coup deux romans érotiques. Je vous avais déjà fait découvrir cet auteur en Mai, avec son court roman érotique « confinement impudique » qui tirait sur le BDSM. Avec « La fiancée de la douleur », on saute à pieds joints dedans ! Avec une insistance toute spéciale sur le côté sado-maso !
La fiancée de la douleur est un roman porno qui décrit les plaisirs entre fille et ou on est très très loin du stéréotype de genre qui voudrait qu’entre fille c’est plus doux, plus gentil, plus rose. Non, non, entre filles aussi c’est parfois un rien tendu ! Âmes sensibles à la douleur, passez votre chemin !
Table des matières
La fiancée de la douleur, initiation lesbienne et masochiste
Le nouveau roman porno de Thomas Galley nous plonge dans un univers 100 % lesbien. Pas un seul homme à l’horizon à l’exception d’un mec, personnage de second plan au tout début du roman et qui disparaît au bout de quelques lignes. Les amoureux de la teub dominante vont être déçus. En fait un seul homme apparaît mais il est présenté comme un mec lourdaud, libidineux, résolu à sauter la petite auto stoppeuse qu’il vient de prendre à bord. Ca fait envie !
Rapidement, on plonge dans un univers lesbien fantasmé où de jeunes nymphes aux allures innocentes sont initiées aux plus perverses débauches par des femmes quinqua, avides de chair fraîche.
Non seulement ces quinqua perverses veulent se repaître de ces jeunes filles innocentes, mais leur véritable plaisir c’est de les transformer en créatures lubriques, dépravées et totalement dévouées, de parfaites petites soumises qui ne demandent qu’à obéir et à subir les pires outrages.
Oui je sais comme ça sur le papier c’est assez « standard » comme scénario mais Thomas Galley plonge vraiment dans le BDSM version sado-maso et il ne se limite pas au classique petit coup de badine. Jugez en plutôt en écoutant cet extrait de LA FIANCÉE DE LA DOULEUR
Podcast érotique LA FIANCÉE DE LA DOULEUR
Extrait de LA FIANCÉE DE LA DOULEUR
La fiancée de la douleur, le pitch :
Chloé vient tout juste d’avoir son bac et pendant l’été, avant d’entrer à la fac, elle décide de partir à l’aventure. Direction le sud, pour se dorer la pilule et exhiber son corps de nymphette sur les plages de sable chaud. Chloé cherche le frisson de l’aventure et de l’érotisme, elle en a marre de n’être que la jeune fille sage et studieuse.
Et bien elle va être servie ! Dès le début de son voyage, elle rencontre Véro, une plantureuse blonde de 50 ans, qui va l’accueillir chez elle et l’initier aux plaisirs saphiques et masochistes.
Véro est une dominatrice dans l’âme qui aime soumettre de jeunes filles innocentes et leur révéler leur part sombre et dépravée. Aidée de son amie Sophie, elle va faire découvrir à Chloé des jouissances qu’elle n’imaginait même pas. La jeune fille va se révéler totalement masochiste, la douleur l’amenant à des états de transe et des sommets de plaisirs inimaginables ! Ces vacances vont changer Chloé à tout jamais.
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Mon avis sur ce roman porno lesbien
Thomas Galley, dans son dernier roman, pousse encore un peu plus loin des thèmes déjà présent dans Confinement érotique. A nouveau, il y est question de lesbianisme, de piège et de BDSM. Sauf que dans Confinement Erotique, Chloé (oui, les personnages des deux livres portent le même prénom. Etrange, non ? ) était celle qui piégeait et initiait. Ici, dans La fiancée de la douleur, Chloé est totalement piégée et manipulée par Véro.
Contrairement à Vacances en Soumission, le roman BDSM de Camille Sorel où le consentement est au coeur de l’initiation, dans LA FIANCÉE DE LA DOULEUR, il n’est jamais question de consentement.
Je l’avoue par moments j’ai vraiment été dérangée par ces violences subits. Déjà, je dois avouer que je ne suis franchement pas masochiste. J’aime pas avoir mal et perso, je préfère atteindre la transe par le plaisir et la reconnexion à l’animalité plutôt que par la douleur. Mais bon, ça c’est totalement subjectif. Mais au delà de ça, dans cette histoire, tout est un piège.
Alors youpi, c’est un roman et ô joie, Chloé découvre qu’elle adore être soumise et maltraitée et que plus on lui fait mal, plus elle jouit, mais quand même, on ne peut pas dire qu’au départ ce soit un choix. On est sur ce type de scénario où je te force, je te piège, je te manipule mais tu vas voir, tu vas aimer ça. Ce qui, mine de crayon, entretient une certaine culture du viol.
Même si dans LA FIANCÉE DE LA DOULEUR il n’est pas directement question de viol physique, la violence, la soumission, la manipulation mentale amène à un viol tout aussi douloureux et même plus (avis perso).
AVIS AUX LECTEURS
LA FIANCÉE DE LA DOULEUR est une fiction. Dans la vraie vie, prière de passer par la case consentement.
Un roman qui va loin dans le BDSM
La fiancée de la douleur est un roman qui va loin dans le BDSM. Honnêtement, en lisant le supplice final, j’ai serré les dents car quand je lis, j’ai des images, et imaginer ce qui se passait m’a plus fait frissonner de douleur que de plaisir ! Mais, comme je vous l’ai dit, je ne suis pas du tout masochiste.
Thomas Galley réussit à parler du masochisme, cette pulsion qui pousse à trouver le plaisir à travers la douleur, comme si la douleur extrême donnait finalement un immense pouvoir : celui de tenir, de passer au delà et d’atteindre finalement un lâcher prise total.
Thomas Galley ne fait pas dans le mièvre et le vanille. Il aborde des thématiques comme la prostitution comme moyen d’asservissement, l’inceste mère/fille et des pratiques BDSM dignes des pires tortures. Mais je ne vous en dis pas plus… Cela dit, l’extrait que je vous lis dans le podcast donne une idée des situations perverses qu’a imaginé Thomas Galley. Ou comment une séance d’épilation peut devenir une véritable initiation au BDSM !
Si vous êtes à tendance sadique ou masochiste.
Vous allez adorer car Thomas Galley a imaginé des situations absolument perverses ! Il y est question de douleur, évidemment. Mais ce n’est pas simplement des coups de fouets ou de badine. Son personnage dominant, Véro, est redoutable. Elle fait vivre à ses proies une alternance de douleur et de volupté, jusqu’à leur faire perdre tout repère.
Le but : que ses proies abandonnent toute résistance et acceptent tout de leur maîtresse.
Les gens aux plaisirs plus ordinaires comme moi.
Vous allez prendre une vraie fessée bien appuyée sur leur tabou et imaginaire. Si vous aimez être dérangé, ce qui est quand même un des buts de la création et de la littérature. LA FIANCÉE DE LA DOULEUR va vous bousculer façon shaker !
Une histoire de style : j’aime la simplicité !
En résumé, ce roman lesbien ET très BDSM de Thomas Galley est plutôt une réussite. Mis à part ma réserve sur cette absence de consentement. LA FIANCÉE DE LA DOULEUR est un roman vraiment masochiste, ce qui n’est pas courant. Mais il nous offre aussi de très belles scènes lesbiennes, volupteuses, sensuelles et très sexuelles. Si, comme moi, vous n’êtes pas branché sado-masochisme, vous aurez quand même de belles scènes érotiques lesbiennes et non douloureuses.
Par contre, côté écriture, à mon goût Thomas Galley peut gagner en simplicité. L’effet n’en sera que plus direct. Certaines tournures de phrases sont super tarabiscotées et il y a un choix d’accord de verbes que je trouve hyper bizarre.
Thomas Galley est fan du passé antérieur. C’est un choix. Mais je trouve qu’à des moments, ça sonne vraiment bizarre, ça donne l’impression que les accords de verbe sont faux. Quand dans une phrase on trouve un verbe au passé simple, un à l’imparfait et l’autre au passé antérieur, je pense qu’on peut largement gagner en simplicité.
L’histoire est bonne, les situations délicieusement perverses, alors pourquoi se compliquer la vie ? La simplicité permettrait, je pense, d’aller un peu plus loin avec les personnages et d’explorer encore un peu plus leur parcours émotionnel. Mais bon, vous me connaissez, je suis difficile et en littérature comme en cuisine, la simplicité c’est le plus difficile.
Mon cher Thomas, vos histoires sont bonnes, vraiment ! Ne vous rassurez plus à coup de phrases complexes et de conjugaisons précieuses. Vous pouvez faire confiance à vos personnages et à votre talent car vous avez l’art de pousser les situations loin. Alors faites vous confiance, et foncez !
Les podcasts érotiques prennent des vacances !
Allez, c’est le moment des liens ! Des liens pour vous offrir le roman délicieusement lesbien et très BDSM de Thomas Galley. Et je vous donne également les liens pour découvrir les talents de critique littéraire de l’auteur !
C’est aussi le moment de vous dire au revoir ! Au revoir et pas à la semaine prochaine car… les podcasts érotiques et moi même partons en vacances !! Alors mes vacances seront-elles délicieusement perverses ? BIEN SUR mais version sans douleurs ! Pour les plus fans et les plus mateurs parmi vous je vous invite à me suivre dans mes folles aventures
Les lectures érotiques de Charlie reviennent dès le 17 Aout ! Alors d’ici là, portez vous bien, et soyez érotiques ! Mille baisers !