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On continue l’exploration de La nouvelle caissière du cinéma, le premier roman porno de Julian Danbecq paru dans l’excellente collection Les nouveaux interdits, chez Media1000. Un premier roman totalement réussi je trouve, qui nous offre des personnages vivants, palpables, et qui nous offre de superbes scènes de cul qui, perso, m’ont donné chaud, et m’ont surtout donné hyper envie de connaître ce cinéma ! On plonge dans l’épisode 2 du podcast érotique consacré au premier roman porno de Julian Danbecq.

Je suis sûre que vous allez être nombreuses et nombreux à rêver de dénicher pareil lieu ! Non mais c’est vrai ça, imaginez un cinéma où on passe des bons films, des grands classiques, où y a des installations et des « services » un peu spéciaux qui permettent d’enfin assouvir tous ses fantasmes de sexe en salle obscure…. franchement, ça donne envie, non ? En plus, les caissières sont sublimes et chaudes comme la braise ! Et les employés mecs sont tout aussi charmants et prêts eux aussi à donner de leur personne… Mais il est où, ce cinéma, bordel ?!

La nouvelle caissière du cinéma, roman porno et cinéphile

En lisant l’interview de Julian Danbecq, sur le site meshistoiresporno, j’ai découvert que l’auteur, cinéphile de son état (oui, ça arrive mais c’est pas si grave que ça en a l’air, hein !) a découvert son premier roman porno dans un cinéma ! Un jour, dans un couloir désert de cinéma, il a trouvé par terre un bouquin de chez Media1000 (j’adore les coïncidences de la vie). Il l’a lu le soir même, et c’est comme ça qu’il a découvert un tout nouveau genre littéraire, excitant à souhait. A partir de là, l’envie de lui aussi écrire un roman porno est devenue obsédante, et peu de temps après, il posait les bases de ce roman.

Perso, j’adore ce genre de heureux hasards, ces coïncidences qui n’en sont pas, je crois, ces événements de la vie qui te propulsent exactement là où tu dois aller. Et avis de lectrice, c’est une très bonne idée que Julian Danbecq écrive des romans porno !

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Petit pitch de rappel, pour celles et ceux qui débarquent et qui ont pas suivi l’épisode de la semaine dernière. La nouvelle caissière du cinéma, c’est Louisa, une jeune et jolie étudiante en compta qui a quitté Paris et qui débarque dans une petite ville de province où elle trouve un petit boulot de caissière de cinéma. Mais ce cinéma n’est pas comme les autres. Tout ici respire le sexe. Entre un patron libidineux, une assistante de direction chaude comme la braise, des collègues, hommes et femmes, tous plus délurés les uns que les autres, et des clients obsédés, Louisa va découvrir sa véritable nature, celle d’une jeune femme déterminée et avide de sexe !

Évidemment, le cinéma est au centre de ce roman, comment pourrait-il en être autrement ? Ce cinéma de province devient le lieu de l’accomplissement de tous les fantasmes. Et l’auteur a su mettre en valeur les spécificités du cinéma. Mais ce cinéma c’est aussi le lieu qui va voir grandir Louisa, qui, au fur et à mesure de ses expérimentations, va se découvrir beaucoup plus autonome et déterminée qu’elle le pensait. Un peu comme un chemin initiatique, par la découverte de sa sexualité.

Le passage que je vous ai sélectionné aujourd’hui en est un bel exemple. Ou comment transformer un simple cornet de pop-corn en ingénieux système pour sucer en toute discrétion !

Julian Danbecq a quelques autres trouvailles de cet acabit, rendant hommage au passage aux bons vieux cinémas porno qui fleurissaient dans les années 80, et où le spectacle était autant dans la salle qu’à l’écran.

L La sexualité, un chemin de découverte vers soi

de Julian Danbecq, dans la collection Les Nouveaux Interdits, chez Media 1000

Dieu sait que oui, la sexualité est un sacré outil de découverte de soi, de déconstruction de schémas inculqués, de déconditionnement et de libération. Malgré ce qu’on veut nous faire croire, malgré l’étrange volonté du monde et de la morale de séparer la sexualité du reste de notre vie, tout est interconnecté. Mais comme la sexualité est encore tabou, car oui, elle est encore tabou, on occulte tout un pan de notre vie, on le cache, on le tait, même à soi même.

En règle générale, on n’a aucun problème à parler du dernier resto qu’on s’est fait, des problèmes qu’on a au boulot ou avec sa famille, mais on parle jamais de ses dernières découvertes dans le cul, des problèmes qu’on a au pieu, ou avec sa sexualité, l’image de soi, etc….

Vous imaginez comme le monde serait différent si on pouvait parler sans honte ni la moindre gêne de sa dernière découverte en matière de sexualité ? Mais quand je dis parler, c’est pas juste faire son cador en se vantant de ses dernières conquêtes (c’est valable aussi bien pour les hommes que pour les femmes). Non, c’est vraiment partager ce qu’on a vécu, ce qu’on a ressenti, ce que ça a fait grandir en nous, quelles peurs ça a révélé, etc…

Alors si on attend que le monde change pour nous, changer, autant se pendre de suite. Sinon, on peut prendre les devants, et déjà commencer par se parler à nous mêmes. Quels sont nos fantasmes, qu’est-ce qui nous fait peur, nous fait envie, quelle image de soi on a, on aimerait avoir, on redoute d’avoir, etc…

Parlez en avec vous, puis peut-être avec la personne avec qui vous partagez votre vie ou votre lit. Osez dire et exprimer vos envies, vos doutes, vos craintes. Passez au delà de la peur de l’image qu’on va avoir de vous, au delà de la peur de blesser l’autre. Car si on ne peut pas parler de ses envies et de ses craintes en matière de cul avec la personne avec qui on couche, avec qui on peut le faire ?

Osez, bordel, osez, osons, vivons !

Et je vous assure, chaque centimètre carré que vous libérerez dans votre sexualité, ce sera de la liberté gagnée dans votre vie entière. Car si on passe outre la peur du regard de l’autre et du jugement dans le cul, si on se libère de la quête de perfection au pieu, pourquoi la garder à l’horizontale ? Oui, je suis en verve aujourd’hui, et j’ai envie de dire : baisez, bordel, osez ! Libérez les salopes qui sont en vous, les soumis.e.s qui se cachent, les domina.nt.s qui font semblant, osez simplement être ce que vous êtes.

Et ce que Pierre Paul ou Jacques va en penser, vous croyez vraiment que ca aura vraiment une importance, une fois au fond du trou ? Car oui, à la fin on meurt. Y a pas vraiment de temps à perdre à faire semblant, vous croyez pas ?

Des liens et des bisous

Oups, je m’emballe, je m’égare ! Je vous disais donc que ce premier roman porno de Julian Danbecq est une réussite. A lire sans modération, la main bien au chaud dans le pantalon ! Alors voila des liens pour vous offrir La nouvelle caissière du cinéma, support papier ou numérique, vous choisissez !

Moi je vous fais des bisous, et je vous dis à très vite, pour de nouvelles aventures zérotiques ! Et si vous aimez ce que je fais, partagez ce podcast, faites le connaitre, et pour en faire un peu plus, vous pouvez me soutenir via patreon.

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