La guerre de Troie n’aura pas lieu ! Non vous affolez pas je ne vais pas vous parler de la pièce de théâtre de Giraudoux mais bien d’un livre érotique ! Et oui nous sommes Vendredi et comme chaque semaine depuis plus de 4 ans c’est un podcast érotique ! Cette semaine : HELENE, FLEUR DE SOUFFRE de Julie Derussy et, vous l’avez compris on file dans la Grèce antique pour un portrait d’une femme sulfureuse, Hélène, dont Homère disait qu’elle était la plus belle femme au monde.
Mille merci à vous ! Rien que par PODCLOUD vous êtes déjà plus de 61.000 à écouter mes histoires érotiques chaque mois ! D’après mes calculs en rajoutant Youtube, Deezer et les RSS, je ne compte pas Fun Radio soyons clair, vous êtes un presque … 100 000 ! Voui ! Merci merci à vous tous pour cette fidélité
Table des matières
Hélène fleur de souffre, de Julie Derussy, illustré par Denis
Alors je ne sais pas si Hélène était la plus belle femme au monde mais je peux vous dire que les illustrations du roman érotique de JULIE DERUSSY est magnifiquement illustrée par DENIS. Rien que pour les illustrations je vous conseille de l’acheter.
Ne vous fiez pas à la jaquette moche. C’est une des spécialités des éditions Dominique Leroy
Julie Derussy dans son ouvrage nous donne le point de vue de Hélène, celle qui causa la chute de Troie. Nous connaîtrons tout de ces frasques, ces émois et ces aventures sulfureuses. Nous avions déjà vu avec la saga érotique de JIP que l’antiquité pouvait être libidineuse. Cette semaine avec Hélène, fleur de souffre on comprend pourquoi !
Si vous croyez que ce portrait de femme tentatrice est en mode « gnian gnian » c’est mal connaitre Julie Derussy. Accrochez vous au rideau Hélène est une croqueuse ! Pas étonnant que les Troyens n’aient pas voulu la laisser partir avec Héraclès.
Podcast érotique : Hélène fleur de souffre
La guerre de Troie, vue par Hélène de Troie
Le texte est bien sur sulfureux mais il nous dresse aussi un portrait de femme. On pourrait croire qu’à l’antiquité les choses étaient différentes, pires ou meilleures, mais finalement peu de choses on vraiment changé.
Julie Derussy écrit à la première personne. Nous passons derrière le miroir et voyons, vivons ce que la plus belle femme de l’antiquité a pu vivre. Son mariage arrangé avec Menelas et sa nuit de noces, atroce comme pour tout mariage arrangé. Elle n’était qu’une gamine de 16 ans qui ne savait pas à quoi s’attendre.
Le roman nous fait vivre les assauts médiocres d’un guerrier brutal, qui à défaut d’être méchant a oublié la tendresse au bas d’une muraille ! Force de guerre lasse, comme on dit, Hélène commence à nourrir des sentiments mélangés à l’égard de Ménélas.
Loin d’être simple, les rapports d’Hélène avec Ménélas, son époux sont ambiguë. D’un coté la haine farouche qu’elle lui voue à force de copulation non consentie et rustre. De l’autre le plaisir qu’elle a ressenti lors de son premier orgasme avec, justement, son rustique conjoint. Souffrance et plaisir se mêlent, comme la haine se mêle à son admiration.
Paris c’est magique !
Ok elle était facile celle là ! Pourquoi ? Ha oui c’est vrai que vous n’avez pas tous eu la chance, le privilège et l’avantage d’user l’arrière de vos culottes sur les banc de la fac de théâtre (si si ça exist….ait). Donc Paris est le beau prince Troyen. Il est doux, tendre, délicat, en gros l’inverse de son ours de mari. Vous vous doutez bien de ce qui va suivre et la guerre de Troie est là pour nous le rappeler !
Au fur et à mesure des pages, Julie Derussy nous fait le portrait d’une femme rongée par la culpabilité. Une femme, comme des milliers aujourd’hui encore, qui culpabilise d’avoir succombé à la chair.
Bon mis à part que Hélène pour un coup de quiquette magique elle a quand même causé une guerre ! Et pour quoi ? L’amouuuuuur ?! Même pas ! Juste pour l’illusion d’aimer, et, au final, satisfaire son désir et sa soif de reconnaissance. Un bête caprice de petite fille en somme. Vouloir à tout crin ce à quoi nous n’avons pas accès.
Le livre n’est pas, loin s’en faut psychologique, les scènes trépidantes existent et son hautes en couleurs. Mais tout de même, à travers se mythe et le récit qu’en fait l’autrice posons nous la question du prix de nos caprice…
Des bisous mes chéri.E.s mille merci de votre fidélité ! On se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle histoire érotique !