Ami.e. du pied, du bas, du nylon, j’ai enfin pensé à toi ! Oui voilà, il m’aura fallu 4 ans mais vous avez enfin votre article sur le fétichisme des pieds, l’amour du bas nylon et la transcendance du petit peton. Vous avez compris, un article autour et pour les foot fetish.
Table des matières
Fétichisme des pieds et amoureux du bas nylon.
Alors en quelques mots forcément incomplets et en quelques photos insatisfaisantes, voici ma contribution et mon cadeau à tous les amoureux des pieds et du bas nylon. Pour les fans de collants il faudra attendre, mon mec n’aimant pas ça il faut que je le motive pour faire des jolies photos.
Le moindre couillon venu est capable de trouver sur wikipédia et ailleurs sur le net une multitude d’informations sur le fétichisme. On nous dit que c’est une paraphilie.
Ok mais c’est quoi une paraphilie ?
Philie : amour en grec, et para … Non ce ne sont pas des petits bonhommes armés jusqu’aux dents qui sautent en parachute sur des lieux de conflits avec à leurs pieds des chaussures spécialement conçues pour amortir le choc de l’atterrissage. Ceux là on s’en fout… sauf si vous aimez les odeurs musquées, toutes les personnes ayant passé 24h avec des para ou des rangers aux pieds me comprendront.
Donc Philie, du grec amour, et para, du grec autour, à coté de … En gros le fétichisme, quel qu’il soit, c’est le déplacement de l’amour, l’amitié ou par extension la pulsion sexuelle à un objet autour du sujet principal.
Donc quand vous allez voir un.e ami.e pour brancher son conjoint, vous pratiquez une forme de paraphilie. Libre à vous de rentrer dans le rang et d’associer paraphilie, fétichisme et déviance sexuelle. Personnellement je ne fais pas cette association.
Voilà pour l’étymologie et le sens du mot fétichisme.
Le Fétichisme des pieds est un des fétichismes sexuels les plus répandus dans le monde. Il semble que cette pulsion, cette attirance pour le pied prenne corps dans l’enfance et la jeune adolescence, mais fort rarement à l’âge adulte. Même si l’Amour des pieds peut rester en sommeil et ne pas être assumé pendant très longtemps. L’adulte est déjà très routinier.
Il est rare de changer notre manière de nous masturber une fois adulte, tout comme il est rare qu’un adulte n’ayant jamais eu de pulsions sexuelles ou d’attirance pour le pied développe un fétichisme des pieds vraiment marqué.
Amateurs de pieds et véritable fétichisme
D’après mon expérience personnelle, les vrais fétichistes des pieds sont assez rares. Bien souvent je rencontre des gens qui apprécient, ont une attirance marquée pour les pieds, les chaussures, les bas ou les collants, mais plus comme des prémices à une sexualité que comme un véritable déplacement de leurs pulsions sexuelles.
Le fétichisme du pied, et bien souvent celui de la chaussure, est presque aussi vieux que l’histoire. On retrouve des traces de cette attirance dans des textes et des gravures datant du XII ème siècle. Mais si on y réfléchit un peu, déjà Marie Magdeleine oignait les pieds de Jésus avant sa crucifixion. Sans oublier Jésus lui même lavant les pieds de Pierre, un de ses apôtres. Dans le même ordre d’idée l’amour courtois met un focus sur le baiser du pied, et le mythe de Cendrillon, avec le prince s’inclinant devant elle pour lui enfiler la pantoufle de vair, est clairement une ode au fétichisme des pieds…
Et oui, chers parents de sens commun pensant élever vos chères têtes blondes dans le respect de la tradition, vous leur donnez déjà des pulsions que vous jugerez plus tard, sur les autres, comme étant d’ignobles perversions de l’âme.
Soit dit en passant, l’âme elle s’en tamponne un peu des chaussures et du fétichisme des pieds mais c’est une autre histoire.
Fétichisme des pieds : art de la soumission
On le voit avec l’expression lèche-bottes, ou baiser les pieds de quelqu’un. On va reprendre Cendrillon, le Prince s’incline devant chaque femme de son royaume pour trouver sa princesse. Jésus en lavant les pieds de Pierre fait preuve d’humilité, en acceptant de mettre genou à terre et de courber la tête devant son apôtre.
Un neurologue dont je ne me rappelle plus le nom semble avoir mis en évidence la similitude de zones du cortex qui sont stimulées par une relation sexuelle dite « vanille », classique en gros, et les zones stimulées par la stimulation des pieds. C’est clair que me faire sucer un orteil pendant que pour ma part je suçote autre chose me met dans des états, je vous raconte même pas.
Les spécialistes du fétichisme des pieds en connaîtront certainement plus que moi mais la littérature regorge de scènes d’un érotisme féroce en relatant le foot fetish.
L’autrice japonaise Rieko Matsuura fait souvent référence dans ses ouvrages à des pulsions sexuelles autour du pied et des chaussures. Et puis, bien sûr, le père du masochisme dans « La Vénus à la fourrure » codifie cette pulsion sexuelle. Pour illustrer cette passion parfois dévorante des hommes pour le pied, oui c’est souvent eux, je vais vous laisser avec quelques extraits d’un roman érotique que j’aime beaucoup, « Le collier de cuir » de Scarla
Extrait du collier de cuir de Scarla :
La situation est extrême. je doute de son désir. Envie d’elle ? J’en meurs ! La bosse est énorme le long de ma braguette… Lentement, je m’approche. Son sourire semble cruel et au moment ou je devrais la saisir comme un fou, mes genoux heurtent le sol. Mes mains enserrent la bote qu’elle a posée sur la chaise. je sens à peine la coupure provoquée par l’éperon. Je dépose un baiser sur le cuir, puis mes yeux cherchent les siens …
L’image qu’elle m’offre me coupe la respiration. Je m’allonge sur le ventre. Mes doigts frôlent ses talons. Ce sont de véritables aiguilles, longues et fines ! Ma salive coule… Je ressens des douleurs dans le dos. Elle est en train de faire couler de la cire sur mes épaules…
La lingerie fine entre ses cuises est tachée. Pendant qu’elle parlait, la Belle n’a pu s’empêcher de se caresser. Cette attitude sadique ne lui semble pas suffisante car, avant de prendre place sur la couche, son pied botté se relève. Le talon aiguille pénètre à nouveau entre mes lèvres.
Je ne mens pas, tu sais Jean ! Il suffirait que j’appuie ! Ils sont aiguisés comme des lames, tu le sens ? Bien ! …