• Commentaires de la publication :1 commentaire
  • Temps de lecture :8 min de lecture

Une Femme libre d’être, libre de son désir.

Marie, Marie Madeleine, Bleu, Mer, Désir, Femme, Liberté !

C’est quoi cette succession de mots ? Juste les tribulations de mon cerveau pour mettre en place ce petit article sur la Femme et notamment la Femme et sa liberté de vivre ses Désirs.

Genèse : Comment associer des photos de Charlie faites sur la plage du Cap d’Agde la semaine dernière et  le 15 Août, Marie, Marie Ma(g)deleine, l’Ascension, les vacances et tout le saint tsoin tsoin.  Je commençais à écrire et pif ! (le chien) une voix m’est apparue (moi aussi j’ai des révélations, plus visuelles que sonores au demeurant car c’est en général le cul de Charlie). Une voix visuelle donc, qui disait : « Hopela, n’oublie pas tu n’écris pas dans un blog spiritualo, mystico bidule mais sur un blog coquin, sexy & sexo, alors calme tes ardeurs mystiques mon ptit Runrun »  (Runrun c’est le surnom que me donne Charlie et mes ami(e)s). Un Martini citron plus loin, les mots commencent à s’enfiler comme les perles d’un collier, le plus simple c’était de vous raconter une histoire qui nous est arrivé début Août.

Si on parlait un peu des femmes, des femmes libres, et de celles qui voudraient bien mais qui osent point

Pas mal pour un weekend du 15 Août, non ? Bon alors les chéries, vous la prenez quand votre liberté ?

Il y a une semaine j’arrive chez des ami(e)s, pendant le repas une nana se lance dans une grande envolée lyrique et hargneuse, râlant contre la suprématie masculine et annonçant qu’elle voulait militer pour le droit à être torse nu comme les hommes …

La suite de l'histoire

A ma remarque qu’en fonction des municipalités, les hommes n’ont souvent pas le droit d’être torse nu (j’ai pris un PV pour ça – vive Toulon !) elle me rétorqua, la bougresse, que « oui mais c’est pas pareil » 

Que diable me dis tu là jolie pimprenelle ? – elle était fort jolie.

Et bien par exemple, tout à l’heure quand vous êtes arrivés j’étais en culotte et torse nu, en entendant votre voiture j’ai remis mon tee-shirt et c’est pas normal, c’est la preuve de la domination patriarcale prenant le contrôle de nos actes de la manière la plus intime qui soit.

Oulalala, je commençais à me dire que le mélange Get 27 et Rhum c’était pas le top vu l’hallu auditive mais comme la Louise Michel des Nippies montait en pression, j’ai bien dû me rendre à l’évidence, le mélange alcoolique n’était pas la source de ce brouhaha rageur (ceci étant, plus tard le mélange s’est avéré effectivement pas terrible).

Je me sentais un peu en désaccord global avec la pucette vociférante, non pas que je remette en question le dogme patriarcal existant (2) mais je trouve toujours trop simpliste la logique du « C’est sa faute à lui » « C’est eux les méssants et nous les zentils » ou encore le « c’est pas ma faute à moiiiiii! » (voix de Alizée, vieille chanteuse des années 2000)

Je lui faisais remarquer que pour les gens autour de la table, et compte tenu de nos professions respectives (camgirl, thérapeute, sexologue, floor manager, artiste plasticienne, masseuse, et elle maîtresse domination / « é-cri-veine »), la voir torse nu nous aurait fait autant d’effet que le fait qu’elle ait utilisé 7 tomates au lieu de 8 dans la salade (fort bonne au demeurant).

Mais non, Miss Bakounine était lancée, c’était la faute de l’état phallocrate si chez elle, elle ne se sentait pas en droit de se vêtir comme elle le voulait …

Et là, je remercie les 6 rhums bus avant cette discussion (pour info elle ne boit pas, c’est ptêt ça) qui m’ont soudainement rappelé à ma flemme et à mon flegme « on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ». 

Je suis allé voir les étoiles, elles étaient belles et riantes, libres de faire ce que bon leur semblaient et ce soir là, c’était briller dans la nuit.

La maîtresse ès auto soumission essaya de rentrer dans la ptite Charlie qui lui montra ses seins, elle fulmina encore un peu et disparut dans la brume de son manque d’audace. Fin de l’altercation.

De cette conversation que reste-t-il ? Un goût un peu amer.

Celui de ces gens, femmes ou hommes, qui voudraient faire des choses mais qui ne s’en donnent pas le droit. De vous comme de moi « qui voudrait ben mais qui ose point » et qui par notre manque de sincérité envers nous même faisons porter la responsabilité de nos actes sur les autres. Qui rendons responsables un mari, une femme, un parent, un médecin, un état, de la totalité de notre malheur, de notre souffrance, oubliant que nous  avons notre rôle là dedans. Ce n’est pas facile de le reconnaître sans se juger, simple n’est jamais facile.

Nous sommes tous responsable de nos limites, de nos attachements, de nos prisons mentales, éducatives, religieuses et autres. Le souci ce n’est pas d’en avoir ou pas, nous en avons tous. A mes yeux le seul souci c’est de faire peser sur les épaules d’autrui la responsabilité de notre propre emprisonnement.

Le drame de l’homme comme de la femme refusant d’être libre, c’est de se sentir obligé d’enchaîner les autres pour ne pas se sentir trop merdique ni trop seul.

Accepter d’être Libre implique de ne pas attacher l’autre.

Ben oui, tant que vous tenez la laisse de votre « chien(ne) » vous n’êtes pas libre, vous avez du (pseudo) contrôle, du (pseudo) pouvoir sur lui mais vous êtes surtout obligé de lui donner à manger, de le sortir, de pas partir quand bon vous chante, de l’amener chez le véto …

Perso ce n’est pas forcément l’image que j’ai de la liberté mais plus celle que j’ai du pouvoir.

Une Femme, un Homme Libre c’est celui qui accepte de prendre la responsabilité de ses actes, de ses choix, pas plus, pas moins que SA responsabilité.

Être Libre ce n’est pas faire ou ne pas faire, c’est accepter le prix et les actes à mener sans se cacher, et surtout pas à nous même.

femme camgirl

J’aimerais continuer à tirer ce fil de la Liberté mais le débat est très complexe et très simple en même temps alors, plutôt que de me lancer là dedans, je vous laisse avec les sourires d’une femme presque libre, je suis sûr que ça vous fera plus de bien qu’un très long discours

Bon, ben finalement il est hyper pas léger ni funky ce post, dsl, mais je vous laisse avec du bleu océan et une jolie cocotte.

A très bientôt all folk’s et si vous avez un peu de coeur à ça
Soyez Gentil !

(1) Partons du principe que Marie Madeleine est la compagne de Jésus,

Elle est sa première disciple, premier témoin de la résurrection de Jésus en Christ, Sainte Pute et grande initiée au secret des Femmes d’Isis comme l’ont été avant elle Marie et Anne (la mère de Marie).

Toutes, selon les auteurs apocryphes, sont des grandes prêtresses d’Isis (déesse de la magie, du mystère, Mère, Femme et Fille Céleste). Chacun de ces trois personnages (tiens, une autre trinité) est une Femme Libre – comme souvent les prostituées dans le monde antique – et archétype d’un des âges de la vie.

(2) Début du Patriarcat :

Je trouve assez cohérente la thèse de E. Barber et de Colin Spencer révélant que le matriarcat cède la place au patriarcat suite à des modifications du système de fonctionnement de la société. La première est le travail du Bronze, la seconde la fin du nomadisme et le début de la sédentarité.

Ces deux changements majeurs dans l’évolution de la société humaine génèrent un accroissement des richesses, la possession des uns accroissant le désir de posséder des autres, le clan a dû s’organiser de manière militaire pour protéger ses ressources.

La femme, petit à petit, a vu son importance se réduire au profit de l’homme car elle est moins forte physiquement (et moins docile aussi peut-être ). Le visage de la Mère Céleste qu’elles incarnaient dans la préhistoire est remplacé PETIT à PETIT par celui de simple génitrice sans âme du XVI à la fin du XIX siècle (les romantiques et les humanistes).

Vous avez aimé ? Partagez !

Cette publication a un commentaire

  1. Hugo

    Oserais-je? il s’avère que j’adore te voir perdre le contrôle en essayant les sex-toys! il n’y a rien de plus authentique et donc d’aussi excitant que te voir jouir!
    ta spontanéité et ton naturel a nous dévoiler ton joli corps et ta splendide jouissance, non seulement nous excitent au plus haut point mais, en ce qui me concerne, me touche. Qui plus est tu m’apprends à chaque fois quelque chose de nouveau sur la femme et son rapport au sexe.
    Merci d’exister et ne change rien, surtout!
    bises affectueuses et à +

Laisser un commentaire

Rechercher sur ce site Type then hit enter to search