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Cette semaine l’érotisme sera barbare, violent et bestial, bienvenue au pays des vikings avec Femme de Vikings, de Carl Royer ! Sous ce pseudonyme se cache un auteur habitué des littératures de l’imaginaire, heroic fantasy, etc …  Alors oui, moi aussi j’aimerais bien savoir qui se cache derrière ce pseudo, pour pouvoir aussi lire ses bouquins fantasy, mais … c’est un pseudo, donc on n’en saura pas plus …

Femme de Vikings, de Carl Royer, ou l’érotisme barbare !

Au départ Femme de Vikings est paru sous la forme d’épisodes, aux éditions numériques Sexie by La Musardine. Face au succès du titre, il ont été obligé de le publier dans son format intégral. Ce qui nous permet de l’avoir aussi disponible sous format papier, et c’est tant mieux ! Car même si le papier est arbrivore il coûte toujours moins chers écologiquement qu’un data center + un ordi +…. Et puis c’est quand même plus facile à embarquer partout je trouve.

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Thor prend moi fort !

L’auteur, passionné d’histoire et de séries historiques, notamment la série Vikings (que je n’ai point vu mais ce livre me donne envie de me pencher dessus), a placé son récit en pleine période viking, pendant la seconde moitié du IXe siècle, pour ne pas tomber dans ce qu’il trouve être des écueils du genre érotique, sentimentalisme exacerbé, trame trop lâche ou personnages survolés.

Dans femme de Vikings vous ne trouverez pas de romantisme ! On est chez les Nordiens que diable alors faut ce réchauffer ! Et ici ça réchauffe fermement !

Alors je ne connais pas du tout la période viking, dans le livre ils sont décrits comme bestiaux, sauvages… Mouais ! Il y a je pense pas mal de clichés exotiques du beau « barbare » blond et musclé, féroce à souhait et à la sexualité débridée. D’ailleurs, chose étrange, tous les vikings sont quand même membrés comme des étalons.

Alors je m’avance peut-être, mais n’y voyez pas une source de renseignements historiques sur les moeurs vikings mais bien plus un cadre fort bien décrits, pour raconter foultitude d’aventures érotiques et de batailles sanguinaires.

Femme de vikings, quand le sexe nous affranchit …

L’histoire en quelques mots. Le livre est composé de deux parties distinctes, l’une racontée du point de vue de Noa, l’autre de celui de Denisc.

Nora est une jeune saxonne, encore vierge, qui survit aux attaques barbares des vikings. Mais sa première rencontre avec un viking va éveiller chez elles des idées … pas très catholiques. Et quand le beau viking est fait prisonnier et enfermé nu dans un enclos en bois sur la place du village, à quelques pas de chez elle, l’envie se transforme en obsession. Nora est obsédé par ce beau mâle, pas ses muscles bandés, par son tatouage, et par son gros kiki ! (désolée je pète un peu l’ambiance). Un jour elle franchit le pas et s’introduit dans l’enclos du beau viking prisonnier, et là elle va connaître les affres de la jouissance, le plaisir d’être possédée, prise, et son obsession du sexe violent et bestial ne va plus la quitter. Elle va rejoindre le clan des vikings, et … et ben après, vous avez qu’à lire la suite !

La seconde partie, elle, est écrite du point de vue de Denisc, un compatriote de Nora, il vient du même village mais sa trajectoire n’est pas du tout la même.

Chaque partie est écrite à la première personne, du point de vue du personnage central, donc soit Nora, soit Denisc, dans une écriture proche du langage parlé, comme un long récit que chacun livre au lecteur. Avec la vision du monde et des événements de chacun. A ce sujet j’aurais bien aimé avoir une partie écrite du point de vue de Halfdan, le beau viking. Ca doit être mon côté midinette !

Hélas les journées n’ont que 24 h du coup je n’ai pas encore eu le temps de finir le livre, ce qui ne saurait tarder car il se lit avec aisance, l’écriture est vivante, bref, une lecture vraiment très agréable pour moi.

Le paradoxe de la violence

Mais une chose ressort jusqu’à maintenant, en tout cas dans la partie Nora, c’est la vision du sexe à la fois violent, bestial, où la femme se complaît à se « salir ».

Paradoxalement cette envie la libère, des dogmatismes religieux, des ce qu’il faut faire quand on est une jeune fille bien. Et même si les scènes de sexe sont décrites comme violentes, parfois proches du viol, j’y ai toujours beaucoup plus lu l’envie que la violence.

Une envie animale, bestiale, pulsionnelle. Une envie qui rend vivant et affranchit des règles morales. C’est comme si l’étiquette de putain, de salope, de folle, était collée là pour justifier d’aimer cette sensation animale. Un espèce de paradoxe qu’on retrouve dans la tronche de pas mal de gens d’ailleurs, la mienne comprise à des moments.

On se persuade de se salir et d’être dépravée, alors qu’on est juste vivant, juste en train de s’autoriser nos envies et nos pulsions.

Je ne sais pas si c’est fait exprès mais si c’est le cas, chapeau, parce que c’est très finement fait. Sous la forme se cache un fond qui diffère. Et au final, au delà de l’apparence de la violence se trouve le plaisir, l’envie et la Vie.

En attendant que Thor m’étreigne …

Ce soir je dévore la suite, j’ai hâte de savoir où cette histoire va m’emmener. En tout cas une chose est sûre, avec Femme de Vikings Carl Royer m’a embarqué dans son monde, et je veux bien rejoindre les plaines froides des contrées barbares ! Pour vous offrir l’intégrale de Femmes de Vikings, c’est bien entendu sur le site des éditions La Musardine.

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