Quand une domina se rêve soumise… Et oui, cette semaine c’est l’épisode 2 du podcast érotique consacré à La Princesse des chantiers, de Nicolas Stoecklin, un très bon roman porno BDSM publié par Média 1000 dans la collection Les Nouveaux Interdits.
Dans la lecture érotique de la semaine dernière, je vous ai laissé sur votre faim, en vous abandonnant en plein milieu d’une splendide scène de domination féminine. Donc cette semaine, promis, on va jusqu’au bout, et notre plaisir va pouvoir exulter pleinement, à l’image de celui des personnages.
Alors accrochez vos ceintures, Les Lectures de Charlie vous emmènent dans un voyage sans retour vers l’extase… Ouais, rien que ça !
Table des matières
La Princesse des chantiers, rêves de soumission d’une domina
Pour celles et ceux qui débarquent et qui ne savent pas du tout de quoi je parle, petite remise à niveau rapido rapido. Pour plus de détails, je vous enjoins à aller lire et à écouter l’épisode 1 de ce podcast érotique consacré à ce roman porno.
En quelques mots : La Princesse des chantiers nous narre l’histoire de Narcia Berger, une belle femme de 48 ans qui assouvit ses pulsions de domination sexuelle sur les beaux mâles jeunes et musclées qu’elle recrute, en tant que DRH d’une grosse boîte de BTP. Mais Narcia ne rêve pas que de pouvoir, elle a aussi des pulsions incontrôlées de soumission, et ses plus gros orgasmes masturbatoires, c’est quand elle s’imagine prise, baisée, humiliée et avilie par des mecs qui la traitent comme une chienne et la soumettent à tous leurs désirs.
Voilà pour le pitch rapide. Quant à l’auteur, c’est un habitué du genre, qui adore faire évoluer ses histoires érotiques et porn dans l’univers multiple et complexe du BDSM. Vous pouvez d’ailleurs découvrir son univers dark fantaisy, distopique et BDSM sur son site.
Podcast érotique de La princesse des chantiers – épisode 2
EPISODE 2, la princesse des chantiers
La princesse des chantiers : Marco soumis par Narcia, la suite
La semaine dernière, j’ai entamé la lecture d’une belle et longue scène de domination féminine. Dans le chapitre 4, la cruelle Narcia va chez Marco pour abuser de lui comme elle l’entend. Le pauvre est à la fois excité et mortifié, car il déteste tromper sa copine, mais il a tellement peur que Narcia dévoile tout à sa meuf qu’il obéit docilement. Et plus il panique, plus Narcia jubile.
Cette semaine, ô joie, ô bonheur, suite et fin du chapitre 4 de La Princesse des chantiers, de Nicolas Stoecklin. Vous allez voir, c’est excitant, jouissif, et super bien mené.
Et la fin du chapitre évoque l’ambivalence de Narcia, qui se met à rêver d’humiliation sauvage.. sur elle ! Pour en savoir plus, écoutez !
Sortons du binaire, osons les zones de gris
Je l’évoque un peu dans le podcast, ce qui m’a particulièrement plu dans ce roman porno, c’est l’ambivalence de Narcia, qui se débat entre domination assumée et soumission fantasmée. Et ça ne lui plaît pas du tout, ces fantasmes de soumission. Elle déteste jouir parce qu’elle s’imagine prise de force, insultée, rabaissée. Elle déteste l’idée d’être une victime. Et pourtant, ces fantasmes là reviennent sans cesse la hanter.
On a tous des pulsions qu’on déteste, car on les juge. Et on se déteste d’avoir ces envies là, ces fantasmes là.
Ca marche avec les pulsions et les fantasmes sexuels, mais pas que ! On fait la même chose avec nos comportements. Certains vont détester être colériques, d’autres vont détester être passifs, d’autres encore ne pourront pas s’empêcher de juger tout en se détestant de le faire, etc, etc…
Dans l’idéal, on aimerait se débarrasser de ces parties là qui ne nous arrangent pas du tout. Mais le truc, c’est qu’on ne peut pas. Dans plein de voies de développement personnel, on te dit qu’il faut te libérer de tes parts d’ombres, abandonner ta colère pour n’être qu’amour bisounours, mais c’est des conneries. Oui à l’amour, mais l’amour parfois c’est de quicher la tête de quelqu’un. Oui à la bienveillance, mais la bienveillance n’est pas la complaisance.
Enlever une part de soi, c’est comme si tu décidais de t’enlever une partie physique de toi. J’aime pas être colérique ? Ok, ben je m’enlève le foie alors ! Je déteste aimer être soumise ? Ok, je m’en débarrasse et je m’enlève un rein. Ou une jambe. Ou un doigt.
Ca semble débile, dis comme ça, hein ! Mais c’est pourtant ce qu’on cherche à faire en permanence, en tout cas à chaque fois qu’on juge un de nos comportements, une de nos pulsions. Car qu’est-ce qui les rend si mauvais ? C’est uniquement le jugement qu’on plaque dessus. Et pourquoi on plaque ce jugement dessus ? Parce que cette pulsion, ce comportement, ne correspond pas à la case dans laquelle on veut absolument se faire rentrer.
Alors oui, elle est rassurante cette petite case. C’est papa et maman, chéri ou chérie, les copains les copines, qui nous l’ont montré. Et on croit que si on tient dans la case, alors on sera toujours aimé, on ne sera jamais seul.e. Alors déjà, en fait non. Désolée. Et en plus, on déborde de la case. A moins de s’amputer.
OSER être plus que ceci ou cela. Oser sortir des cases
C’est pas grave de déborder, parce qu’en fait, on n’est pas la case. On peut changer de case. Et on peut même se balader de case en case. On peut être soumise ET dominatrice. Colérique ET doux. Gentil ET une ignoble saloperie. Egocentrique ET attentif.
Personne ne nous apprend ça. On vit de plus en plus dans un monde de 1 et de 0, le monde des ordinateurs, des pour ou contre, j’aime / j’aime pas. Mais on est plus que ça. On est plus que la case dans laquelle on se tient. Plus que notre travail. Plus que nos hobbies, nos passions et nos détestations. On est tout à la fois. Noir ET blanc.
Alors osons ! Osons tout être, tout revendiquer, et arrêtons de nous amputer symboliquement !
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Autour de la princesse domina qui se rêve princesse soumise
Et ben dites donc, je me suis emballée moi ! En tout cas, je vous le redis, La Princesse des chantiers, c’est un très bon roman porno BDSM que je ne saurais que vous conseiller ! Vous trouverez cette histoire d’une domina qui se rêve soumise sur la page de la collection MEDIA 1000 chez La Musardine avec plein d’autres excellents, si si, romans pornos.
Voici tous les liens pour vous l’offrir, et pour en savoir un peu plus sur l’auteur.
- L’univers Dark Geminy, dystopie, BDSM et Dark fantasy
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- Christophe Siébert interviewe Nicolas Stoecklin et c’est sur facebook !!!
Moi je vous retrouve la semaine prochaine, avec un nouveau livre et un nouvel auteur ! Des bisous et prenez soin de vous !