Les lectures érotiques de Charlie, partent à la découverte d’un roman porno candauliste, Dix hommes par semaine, de Fred B, édité, vous vous en doutiez, par Media 1000 dans l’excellente collection Les nouveaux interdits, dirigée de main de maître par mossieur Christophe Siébert. Je le re précise, c’est du roman porno, donc ici on appelle une bite une bite, et la chatte n’est pas un abricot juteux ou un fruit interdit mais bien une belle chatte dégoulinante de mouille, qu’on fourre de trois doigts minimum.
J’aime le roman porno, surtout quand il est édité par Siébert. Parce qu’il y a du cul, du bon cul qui poisse et qui fait mouiller. Mais aussi parce qu’à travers ces histoires de cul, les auteurs, à chaque fois, nous parlent d’humains, de leurs désirs, de leurs fantasmes, de leurs impossibles et de ce qu’ils s’autorisent à être, n’en déplaise à la société bien pensante et moralisatrice. Et putain que ca fait du bien !
10 hommes par semaine ne fait pas exception et comme la quasi totalité des dernières parutions MEDIA 1000 chez LA MUSARDINE y a du cul, y a d’la bonne baise qui excite grave mais y a aussi du sens, du fond et de la belle écriture. C’est peut-être ça la littérature intégrale finalement ?! Des livres qui stimulent les cerveaux du bas et le cerveau du haut !
Table des matières
Dix hommes par semaine, de Fred B – de l’adultère au candaulisme
Dix hommes par semaine, c’est l’histoire d’un couple, Rose et son mari (le narrateur), ils s’aiment comme des fous, et ils vont réussir l’exploit de transformer une banale histoire d’adultère de la part de Rose en point de départ d’une relation candauliste extrêmement intense digne de Amante Lili & Mr Sirban (lien + bas)
Pour rappel, le candaulisme c’est quand l’un des partenaires est sexuellement excité par le fait que l’autre partenaire baise avec d’autres.
Tout part d’une soirée trop arrosée entre copines. Et Rose, quand elle boit, elle devient sexuelle. A 20 ans c’était la reine des bars, elle allumait toute la salle avec son cul de rêve et ses yeux qui sentaient le cul. Puis elle s’est mariée, elle s’est assagie. Mais ce soir là, la virée entre copines a été très arrosée… et Rose a fini par sucer un parfait inconnu dans les toilettes d’un bar.
Quand elle rentre chez elle, son mari capte de suite que quelque chose d’inhabituel s’est passé. Rose avoue tout. Évidemment son mari le prend mal, il crie, se vexe, tout en la baisant, oui c’est fréquent le gros cerveau du haut dit des trucs pendant que les deux mini cerveaux du bas eux agissent très souvent à l’inverse. Imaginer sa femme sucer un parfait inconnu le rend dingue de jalousie (sa morale), mais ça l’excite aussi terriblement (son immoralité).
Pourtant il le savait ! Sa femme est une salope, elle l’a toujours été même si depuis quelques années elle s’est assagie, elle a fait taire le vice en elle. Alors que faire ? Qui va l’emporter ? La jalousie ou l’excitation ? Va t il l’enfermer ou la baiser ? Et elle que fera-t-elle ? Que choisira-t-elle ? Tatatan !
Le choix est crucial, toute leur vie de couple ne dépend. « Il » a le choix entre voir sa femme se faner, être fidèle mais éteinte, ou voir sa femme les yeux pétillants de vice pendu aux milles et une verges ? « Il » choisit vite vous vous en doutez.
Il aime la voir salope, il aime l’éclat de ses yeux quand elle se fait baiser. Et quand sa femme assume ses envies de cul, assume la salope qu’elle est, il bande comme jamais, et il n’a qu’une envie, la baiser encore et encore.
Alors quand elle le supplie de lui pardonner son écart, il lui propose un deal : recommencer ! Car c’est comme ça qu’il l’aime. Salope. Et vivante.
De l’adultère au candaulisme, un chemin pas si évident
Fred B a su, avec son roman porno Dix hommes par semaine, proposer une vision pas forcément simpliste de ce parcours de couple atypique. Il aurait pu faire de la relation entre Rose et son partenaire une histoire mièvre à la walt disney, sans heurts ni remous, mais ses personnages sont assez réalistes je trouve. Du coup ce roman nous propose à la fois de sublimes scènes de cul dignes d’un bon gros porno, mais il nous raconte aussi les coulisses du chemin vers le candaulisme qui n’est pas un cheminement si facile.
Arriveriez vous à mettre de coté votre ego et votre morale ? Que ce soit du coté masculin et du coté féminin ? Arriverez vous aussi à gérer les contradictions de chacun des participants ?
Car oui, Rose et son mari sont bourrés de contradictions, et c’est ce qui les rend si crédibles. Et oui, l’humain est bien souvent une contradiction sur pattes !
Ainsi, Rose, qui va se retrouver à se faire baiser comme une petite chienne lubrique devant son mari, est prête à défigurer toute femme qui oserait s’approcher un peu trop près de son homme. Quant à son homme, justement, il accepte, même il organise des rencontres cul pour sa femme. Mais c’est parce qu’elle lui appartient, parce qu’il la transforme, le temps d’une baise, en objet sexuel, qu’il peut accepter les pulsions de sa bien aimée.
La rancoeur initiale de la tromperie est-elle pardonnée ? Pas si sûr. Elle se maintient en filigrane, comme la culpabilité de Rose. Et oui, candaulisme ne rime pas forcément avec liberté. 10 hommes par semaine est un bel exemple d’érotisation d’une situation ingérable pour l’ego au départ. La « faute » y est transformée en source de fantasmes. Mais disparaît-elle pour autant ?
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Fred B, un auteur de romans porno, mais pas que ! A suivre !
Dix hommes par semaine est le premier roman porno de Fred B mais c’est loin d’être son premier roman. Sous un autre nom de plume, il écrit pour la littérature jeunesse. Mais son incursion dans le porno lui a plu, la preuve, il a deux autres projets de romans porno sur le feu ! Et c’est une sacrément bonne nouvelle, car s’ils sont aussi excitants et intéressants que son premier, j’ai hâte de les lire !
Dix hommes par semaine est franchement une réussite je trouve. Parce que l’érotisme est cru et brutal, comme on l’attend d’un roman porno. Et parce que ses personnages sont fouillés, jamais simplistes, plein de contradictions qui nous mettent face aux nôtres. L’histoire de ce couple n’est ni parfaite, ni idyllique. C’est un possible, qui peut arriver à tout un chacun si on ose exposer à l’autre ses envies, ses désirs, si chacun accepte d’égratigner son image et de s’asseoir un peu sur son ego.
Leur histoire est un possible plein d’anfractuosités où se mêlent rancoeur et désir, culpabilité et pulsions animales. Un possible où on peut aimer l’autre avec ses « défauts », sa mauvaise foi, ses pulsions, sa possession. Sans chercher à le changer en ce qu’on voudrait qu’il ou elle soit.
Dix hommes par semaine nous rappelle que non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et c’est tant mieux ! Car c’est l’occasion d’explorer tellement de choses ! Après, comme on le découvre dans ce roman porno, l’immoralité n’est pas de l’amoralité. Rose et son mari transforment une histoire d’adultère en histoire candauliste, mais la notion de faute, donc de morale, demeure. L’amoralité, ça, c’est une autre histoire…
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Et bien voilà, maintenant, ouvrez vos oreilles et découvrez l’extrait que je vous ai choisi ! Et n’oubliez pas, si vous aimez ce podcast, si vous voulez soutenir mon travail (pas payé, je le rappelle), venez mettre une piece dans le chapeau, m’ssieurs dames ! Ici, sur le wild wild web, mon chapeau s’appelle patreon alors, à vot’ bon coeur m’ssieurs dames ! Et bonne écoute !
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Comme pour le musicien de rue 1€ de pris c’est 1€ que Bernard Arnault n’aura pas ! Ca tombe bien mon PATREON commence à 1€ ! Allez des bisous, et à bientôt pour de nouvelles découvertes érotiques !