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Ou comment j’ai perdu mon plan cul, de Catherine Verlaguet, est la nouvelle lecture érotique de la semaine, histoire de fêter dignement la prochaine édition du PNE !

Alors non, PNE ne veut pas dire Petit Nouveau Erotomane, ni même Possède Nous Edmond, c’est simplement l’acronyme du Prix de la Nouvelle Erotique !

Les habitués des lectures érotiques de Charlie connaissent déjà le principe, mais je vous le résume en quelques mots. Créé par Les Avocats du Diable, le Prix de la Nouvelle Erotique est un véritable challenge d’écriture ! Les auteurs inscrits ont une nuit pour écrire une nouvelle érotique, avec un thème imposé, ainsi qu’un mot final !

Depuis début Août, les inscriptions pour le prochain Prix de la Nouvelle Erotique* sont lancées, alors histoire de fêter ça dignement, je me suis replongé dans l’édition 2018 !

Prix de la Nouvelle Erotique, un lauréat et 10 nouvelles !

Alors, à chaque fois, le grand gagnant du prix voit sa nouvelle sortir en avant première (d’ailleurs, vous pouvez réécouter la nouvelle lauréate de 2018). Mais pour chaque édition du PNE, les avocats du diable éditent, en version numérique et en version papier, un recueil des 10 meilleures nouvelles sélectionnées ! Et cerise sur le gâteau, la version numérique est disponible gratuitement ! Car les Avocats du Diable ont pour mission première la promotion de la littérature, notamment érotique et autour de la tauromachie, et c’est plutôt réussi comme pari.

Comme pour les Osez 20 histoires, on se retrouve avec une même thématique vue par des auteurs différents, j’adore le principe ! En plus, je découvre à chaque fois de nouveaux auteurs, un plaisir dont je ne me prive pas !

Ou comment j’ai perdu mon plan cul, de Catherine Verlaguet

Dans le recueil 2018, j’ai flashé sur la nouvelle de Catherine Verlaguet, Ou comment j’ai perdu mon plan cul. Une écriture très théâtrale, la comédienne en moi a sauté de joie, évidemment ! Mais également de l’humour, une justesse d’analyse du fonctionnement humain et j’ai trouvé qu’il y avait une belle progression érotique. Moi, quand y a de l’émotion, de l’érotisme, des personnages justes et une écriture qui m’interpelle, je flashe donc je lis ! Et si en plus y a de l’humour, c’est cherry on the coke !

Catherine Verlaguet n’en est pas à son coup d’essai. Déjà en 2016, sa nouvelle avait été sélectionné dans le recueil du PNE (va d’ailleurs falloir que j’aille la lire, moi !). Catherine Verlaguet est une autrice que je découvre, avec grand plaisir ! J’ai découvert sur son site qu’elle avait été beaucoup publié, notamment pour du théâtre. Des pièces pour enfants, pour adultes et familiales. Oulala, ça va m’en faire des choses à lire ! Mais surtout, j’ai tout de suite compris le côté très théâtral de sa nouvelle, construite véritablement comme un dialogue. Ou plutôt comme deux monologues qui se répondent. Et le lecteur, à travers les deux récits entremêlés, découvre l’ensemble de la situation. Et c’est très réussi !

L’avidité, le meilleur moyen de tout perdre !

Le thème imposé en 2018 c’était « un dîner de cons ». Catherine Verlaguet a imaginé un drôle de dîner, où le thème est : amenez votre plan cul, ça sera peut-être l’amour de quelqu’un d’autre.

Deux personnages, un homme, une femme. Ils ne sont pas fous amoureux mais ils baisent ensemble, plutôt bien, ils s’entendent bien, en somme, des potes améliorés. Alors il n’y a pas la passion, le petit truc qui fait vibrer. Mais tout se passe bien.

Et puis il lui propose d’aller à un dîner un peu spécial, un dîner où chacun tente de trouver l’amour en rencontrant les plans culs des autres. Elle ne veut d’abord pas y aller. Elle est vexée. Puis finalement, elle craque. Après tout, faut pas être con, non ?

La suite, écoutez le podcast, vous saurez tout. Mais la morale de l’histoire c’est un peu « Le mieux est l’ennemi du bien ». Pourquoi vouloir plus quand ce qu’on a nous convient. C’est un peu le drame de notre monde moderne. On en veut toujours plus. On n’est jamais satisfait, ce n’est jamais assez; et au final, on se retrouve comme un con, les deux mains dans les poches, avec nos yeux pour pleurer. Car à force de tout vouloir sans jamais rien vouloir lâcher, on finit par n’avoir plus rien du tout !

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