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Si on changeait un peu notre manière d’être et de faire ? Si au lieu de l’extrême, de l’intense, nous cherchions un tout petit peu la douceur, la légèreté, la caresse d’une plume par exemple ?

La caresse d’une plume, la douceur d’un baiser, un peu de douceur

Ce matin j’étais parti pour vous faire un article sur un photographe avec lequel j’ai travaillé. Avant ça, comme souvent, j’ai écouté la radio. Je suis allée boire un café en lisant la Provence, j’ai allumé les réseaux sociaux … Violence, peur, colère, phobies en tout genre, sexualité extrême and co. En toile de fond de tout ça la détestation d’une partie du monde pour une autre partie qui le lui rend bien.

Je m’installe à mon clavier et je cherche quelques photos pour illustrer mon idée première d’article, sur la violence de ce monde. Hélas pour vous je tombe sur ces photos toutes simples où je ne suis pas en train de faire du hardcore mais juste de m’amuser avec la caresse d’une plume. Des photos sobres, légères, douces et délicates.

Simplement en les regardant je me suis fais la réflexion à moi même que c’est sympa des fois de s’autoriser juste un peu de douceur.

Pourquoi est ce que j’en fais toujours des tonnes ? C’est quoi ce besoin d’épater la galerie avec des performances ? Ou est ce que je vais m’arrêter ? Je trouve là maintenant que c’est aussi sympa de revenir aux basiques de la relation intime, la caresse !

La violence, l’extrême, nouvelle norme ?

Idéalismes à deux balles et quêtes de perfection illusoire. Compétitions acharnées pour être plus que son voisin, être plus que soi(e). Les drames et les violences en tout genre qui se déversent sur nos tablettes, téléphones, médias en tout genre. Fatigue, lassitude et un peu de dégoûts aussi.

Même chez les amateurs, la compèt, la peur d’être moins, la peur de disparaître prend de plus en plus toute la place.

Même dans le couple, même en soi, petit à petit la peur prend la place sur le simple bonheur de respirer et d’être vivant. J’ai oublié, on a oublié de voir les martinets tourner en l’air, ou d’aimer les nuages qui s’effilochent comme de la barbe à papa grâce au Mistral.

Alors je suis assez mal placée pour en parler car je suis la première à faire n’importe quoi. Je suis number one quand il s’agit de râler sur tout surtout sur n’importe quoi.

Je suis fan des ébats tumultueux, fougueux, parfois même très proches de la limite (et merci à mon chéri de savoir se gérer). C’est devenu ma norme et c’est bien ça qui aujourd’hui me file une vague nausée.

Au fond de moi une âme sensible et tendre demeure, j’aime les caresses, j’aime la douceur. Si je suis honnête, j’aime en fait bien plus ça que la double pénétration. Mais ça me fait terriblement peur.

La caresse, la douceur me fait peur

En vrai j’ai une peur d’être engloutie, de fondre et pire que tout de souffrir après. C’est super triste mais pour moi c’est bien plus violent et puissant la caresse toute simple et la vibration d’un mot doux à l’oreille qu’être prise sauvagement sur une table de cuisine à moitié étranglée.

Je crois que nous cherchons tous à travers des pratiques, des infos, des vies plus ou moins « intenses » à fuir cette profonde douceur qui est enfouie en nous et que nous sommes les premiers à nous interdire.

Nous hurlons pour recevoir de l’amour

ou de la considération et nous ne sommes même pas capables de nous l’accorder à nous mêmes ! 

La peur, la violence et la tension sont devenus nos normes … On s’en défend et pourtant … Pourtant nous avons toujours peur de fondre dans des bras, de nous dissoudre dans un baiser, dans un vrai « je t’aime ».

Et si aujourd’hui je tentais, nous tentions ensemble un journée NO HARDCORE ? Si pour une fois je m’autorisais à être délicate et à recevoir la vie comme la caresse d’une plume ?

Des bisous tout doux les chéri.e.s. Be sexy, be funny … Be happy les ami.e.s

La caresse d’une plume, essayez …

 Attention : je ne dis pas qu’être prise sauvagement, essayer de se sublimer, c’est nocif, je dis juste que parfois un peu de douceur, un peu de simplicité, accepter la caresse d’une plume, accueillir paisiblement la douceur, les cadeaux de la vie, c’est pas mal non plus !

Liens

Le photographe dont je vous parlerai bientôt c’est Claude Simon, son facebook Atelier nomade Simon

Une petite illustration sonore grâce aux garçons bouchers « j’voudrais te faire peur« 

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Cet article a 3 commentaires

  1. Gier 13

    Ah, les garçons bouchers, j’aime bien ce groupe aussi et l’irremplaçable F H Lazaro !

  2. Gier 13

    Sinon, oui, j’aime autant une bonne claque sur les fesses ou ailleurs (sauf, le visage, c’est trop humiliant. Je trouve) que de pouvoir s’abandonner à un minimum de douceur réciproque. S’endormir entre les seins de la belle et faire l’amour lentement.

    1. Charlie F

      … PAREIL !!!! bon petit à petit j’accepte (difficilement) la claque délicate (on peut le faire) sur le visage mais j’avoue j’ai du mal … souvenir d’enfance 🙂

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