Oui ! Voilà on y est arrivé, on lance une nouvelle chronique qui va en réjouir plus d’un.e, les chroniques de la BD pour adultes. Encore merci à BD adultes pour son interaction auprès de La Musardine qui nous a du coup envoyé un gros carton de BD pour adultes. Des bédé érotiques pour certaines mais aussi pas mal de BD porno et ça c’est cool ! Du coup hop, merci à eux. Et maintenant on va passer à la chronique. Alors pour l’instant c’est M’sieur Renaud qui va vous raconter tout ça.
Table des matières
BD pour adultes : Les aventures d’Astaroth & Bernadette …
Déjà parce qu’il est super fan de BD depuis … pfiou lalala et puis comme ça il se rachète un peu de faire porter des cartons pesant une tonne lors des déménagements !
Alors aujourd’hui on va parler plus de BD porno que de BD érotique à proprement parlé, le titre qu’il a choisi, je n’ai vu que quelques planches très inspirantes et pour le moins évocatrices. On parle Porn CULture, on se cale dans son salon, la BD entre les mains, les deux mains ! Je précise et c’est parti :
Astaroth et Bernadette
Ouh qu’elle était vilaine la Bernadette ! Enfin vilaine, non, en fait elle est même plutôt super bombasse et chaude, vous avez pas idée ! Coax et Ensis nous narrent donc les aventures hors du commun de la jeune et chaude Bernadette. Désolé de faire ce rapprochement mais vous voyez « planche à roulette » ? Oui, notre Bernadette nationale, la femme de JC quoi ! Rhooo vous êtes lourd ! Donc vous prenez Bernadette (pas Soubirou, Chirac) et bien la Bernadette de Coax c’est juste l’inverse !
Alors qu’est-ce qui n’arrive à Dedette ? L’action commence avec la jeune gourgandine en train de cuisiner. Rien d’exceptionnel ? Bon, elle est quand même attachée à une potence la bougresse ! Nous sommes dans une humble chaumière moyenâgeuse et apparemment notre héroïne à forte poitrine et à cul bombu a déjà affolé quelques membres du voisinage.
Son père, un saint homme qui l’a recueillie jeune et pure, a dû prendre quelques mesures coercitives pour refréner ses pulsions. Oui mais voilà, un petit démon fait son apparition: Astaroth.
Astaroth & Bernadette, mon avis
Alors clairement on n’est pas du tout dans la BD érotique. Coax et Ensis nous offrent un vrai film porno version BD. Le coup de crayon est net, fluide et rond. La BD n’est pas colorisée, on est sur du trait et encré en sepia. Peut-être pour donner un côté moyenâgeux à l’ensemble vu que l’action se passe dans les temps anciens, ceux où la gueuse comme la bourgeoise vivaient sans culotte (qui est apparu au XIX ème), ce qui permettait de lever haut la gambette malgré une morale qui conseillait de les croiser, les gambettes.
Donc une BD au trait rond, plantureux, les nichons de Bernadette, unique protagoniste féminine, sont comme des melons, son cul ! Non mais voilà quoi ! Même Charlie elle a pas un cul aussi rond ! A côté de ça les verges sont turgescentes, énormes et d’une vigueur à toute épreuve. On passe sur quelques petits soucis dans les proportions, autres bien sûr que celles destinées à nous donner envie.
Pour ce qui est de l’histoire, elle tient en quelques mots. Cette BD clairement porno est à l’image de son scénario, c’est du léger, bon elle envoie du lourd mais le scénar est léger. C’est un peu comme dans les films. Un film ou une BD érotique se doit d’avoir un scénario pour faire monter la tension. Une BD ou un film porno, ben on s’en fout ! La tension se fait par l’image et dans le cas de Astaroth & Bernadette, je trouve que c’est réussi.
On est sur pas mal de BDSM et de gang bang bien … tendus quoi ! J’ai beaucoup aimé mais je m’interroge
Shooping
La bédé version philo
Oui je sais, on est sur une BD érotique, un truc léger et je fous de la philo. Désolé je ne peux pas m’en empêcher. Je vous expose les faits. Pendant ma lecture et ma délectation de mâle alpha basique, un truc m’a tracassé. En effet la Bernadette se fait punir pour ses envies hors normes. Qui plus est, elle en pince grave pour le curé d’où double péché. Et sentant durcir en moi une envie de plonger … dans la BD, je sentais aussi poindre une forme vague de culpabilité. J’étais en train de me chauffer sur des faits !
Parce que là comme ça c’est sympa mais un nombre incalculable de femmes ont et sont toujours punies et même tuées pour leurs envies. La schizophrénie du mâle est remarquable, vous ne trouvez pas ? Il se branle ou du moins s’excite en baisant dans tous les sens une soubrette et la condamne en même temps pour lui avoir donné ce plaisir. Mais que je sache, très peu de femmes ont mis un couteau sous la gorge de leur baiseur ? Rendre responsable l’autre pour une pulsion que nous ne savons pas gérer, c’est un peu comme accuser le gamin écrasé par un chauffard d’avoir traversé la route pendant que le feu était rouge … Comme quoi sur une BD porno toute con on peut arriver à s’interroger.
Astaroth & Bernadette : The E.N.D. *
Bon en conclusion j’ai passé un très bon moment. La BD se lit vite, on se retrouve avec quelques érections et envie de plonger dedans, et pas que dedans la bédé. On est sur un style réaliste et ComicX porno, donc c’est léger, facile et on passe un bon moment. En plus perso ça m’a ramené à ma jeune adolescence où je lisais la nuit les grands classiques de la bédé pour adultes. Du bonheur !
Quelques petits bémols :
Déjà le scénario. Oui je sais on s’en fout mais quand même, j’eus apprécié de démarrer l’histoire par le début et non de nous retrouver devant le fait accompli, à savoir Bernadette a fait plein de folies avant qu’on ouvre la BD … Pourquoi ne pas commencer par là ? Les auteurs auraient largement pu faire trois volumes sur cette gironde blondinette. Pareil d’ailleurs pour la fin. On comprend pas bien, en tout cas je comprends pas bien. S’il n’y a pas de suite je ne vois pas l’intérêt.
Le prix maintenant. Alors ok on est sur un broché de bonne qualité, l’impression est parfaite mais quand même, 9€ je trouve ça un peu excessif pour un comicX, fusse un comicX porno.
Bonjour, cette Bd me rappel vaguement une autre : un « pensionnat » de jeunes fills, dans un abaye je crois. Ou une nouvelle va découvrir la sexualité entre femme et avec le jardinier un peu « simplet ». Je ne me souviens plus du nom…
bonne journée