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Robe latex. Charlie sweet dreams (2)
On va essayer, Charlie et moi, de vous faire un peu plus de tests lingerie pour 2016. Je crois que nous en sommes tous friands 🙂 Mais bon vous commencez à nous connaître, on va tester de la lingerie mais on va essayer de décaler le récit. C’est vrai en général un essai lingerie se résume bien souvent à 300 / 400 mots d’une platitude souvent effrayante. 300 foutus mots google limit qui n’évoquent jamais l’immensité poétique prisonnière de chaque petit centimètre de tissu. Ces toutes petites graines de couturière couvrant, effleurant les courbes de nos belles. Électrisant nos nuits, réveillant une fesse, rehaussant la rondeur d’un sein ou couvrant d’un voile outrageux un sexe, une lèvre. Bon la Lingerie quoi 🙂
Qu’est-ce qui vous attend dans cet essai lingerie ?
Une première partie assez technique, on va parler de la tenue du moment, point fort, point faible … blablabla quoi.
Une seconde partie, plus sensuelle. On va partager un peu les coulisses de l’essayage, un fantasme, un souvenir, enfin un tout petit peu de poésie histoire de réveiller les voiles sensuels, les moiteurs nocturnes et les émois liés à chaque découverte.
Robe Latex Smoke de Honour.
Soyons brefs et concis. La Robe Latex Smoke qui habille Charlie aujourd’hui est fabriquée par Honour , une marque anglaise qui a comment dire … une très bonne réputation.
Comme c’est, il me semble, sa première robe latex, autant vous dire que la Miss était survoltée mais un peu craintive aussi. Ce que nous avions vu jusqu’alors en sex-shop ne nous a jamais convaincus en tout cas pas au point de lâcher 130 € dans une robe latex ou vinyl. Il y aurait eu la solution d’en appeler à nos partenaires chéris & adorés mais apparemment ils n’osent pas envoyer de la lingerie (peut-être ont-ils peur que ce soit trop sexy … mdr) #JDCJDR
Mais heureusement vous êtes là et pour la Noël un couple de vilains coquins lui a fait ce magnifique cadeau (Mille mercis à vous deux).
La Wishlist de Charlie est ici. Vous pouvez faire vos propositions par mail également.
La Robe latex Honour existe en 4 tailles du S (36) au XL (42). Alors pour les tricheuses … je vous déconseille de vous amuser à gruger sur une tenue latex. Dire que ça taille près du corps est un doux euphémisme. Donc choisissez la bonne taille et munissez vous d’un flacon de talc à bébé (et d’une deuxième paire de main si possible). La robe latex est préalablement talquée mais n’hésitez pas à remettre une seconde (voire troisième couche).
Les finitions sont assez bien faites, il y a quelques coulures encore visibles mais rien de gênant ni de franchement disgracieux, vu qu’elles sont à l’intérieur.
Les assemblages des différentes parties de la robe latex sont solides, même les deux pressions servant à fermer le col, hors c’est souvent les rajouts de ce type qui sont le point faible.
Le latex est de type smoke, donc non opaque 🙂 c’est justement un des grands intérêts de cette robe latex, couvrir en dévoilant. Les bandes de jonction des différentes parties sont posées judicieusement. Elles structurent la robe latex et vos lignes (la taille) tout en masquant (c’est un bien grand mot) la pointe des seins (pas plus).
Pour celles qui ont peur de ressembler à un saucisson… et bien curieusement pas du tout, une fois la robe latex enfilée, je ne sais pas par quel miracle elle met vos points forts en avant et lisse vos points faibles. Comme si tout s’harmonisait. Il faut aussi dire qu’elle est, on trouve, très bien coupée. En tout cas sur des bonnes fesses et des petits seins c’est parfait.
Encore un point curieux, nous avions très peur du côté combi de plonger et bien pas du tout !
La robe latex une fois qu’elle est à la température de votre corps devient très agréable à porter. Bon nous ne sommes pas en plein mois de Juillet … Ca donne vraiment l’effet d’une seconde peau, qui en plus grâce à l’effet miracle met tout ce qui est beau en avant et ce qui l’est moins en arrière. Même les petits bidons sont gommés 🙂
Bilan : robe Latex Smoke de Honour
Finalement à part le prix (oui mais bon c’est du latex pas du vinyl) et quelques petits restes de coulures, le seul défaut est le côté électricité statique et la fâcheuse tendance des cheveux à se coincer dedans quand on retire la robe latex …(et ça tire apparemment) ah oui, indispensable, le spray spécial latex, qui donne à la robe toute sa brillance !
Alors perso tous les deux on dit un grand [usr 4.7] à la robe latex Smoke de chez Honour
Fiche technique :
- Matière : Latex naturel (NRL)
- Epaisseur : environ 0.4mm
- Prix : 130€
- Autres : Risque d’allergie, taille de S à XL
- Entretien : Laver à l’eau tiède sans savon puis faire sécher sur cintre ou à la serviette douce
- Précaution : ne pas exposer au soleil, ne pas mettre d’huile essentielle ou d’alcool etc …
- Rangement : dans une pièce sombre et sèche
- Un guide Latex arrive bientôt
Sweet dreams of smoke.
Nue je restais interdite devant la robe. Pourquoi avais-je choisi ce modèle et puis pourquoi le latex. Ca moule, ca colle et puis elle est toute petite cette robe. Je ne vais jamais rentrer dedans moi.
Pourquoi avais-je choisi cette robe ? pourquoi le latex, des fois je suis vraiment stupide. Déjà que je me trouve grosse, là je vais carrément ressembler à un filet de veau.
Charlie aimait bien se mettre des challenges, c’était sa manière à elle de fouetter son sang. Mais chaque fois, à chaque nouvelle audace, au dernier moment le doute revenait la saisir et les vieux démons de son enfance resurgissaient. La petite, vraiment petite robe latex qu’elle venait de recevoir ne faisait pas exception.
Et puis du S, quelle conne ! je le sais pourtant que le latex ça moule alors pourquoi mettre foutu en tête de la prendre en 36 ! Et puis pourquoi je l’ai achetée ? Qu’est ce que je veux encore lui prouver ?
Mais ce n’est pas pour lui que tu l’as achetée souviens toi !
Ca c’est la petite voix de Charlie, la petite voix qui n’est pas très sage mais qui lui rappelle souvent la vérité, son intention de départ, la petite voix qui à chacun de ses murmures fait fuir le doute et se dissoudre les hésitations de bonne conscience.
Souvent elle ne veut pas l’entendre mais le chuchotement est si doux, si délicat, si évident qu’elle succombe chaque fois. C’est cette petite voix pas sage du tout qui lui avait glissé dans l’oreille « Et si je faisais camgirl ? ». Ce jour là elle n’avait pas succombé facilement, mais la petite voix avait insisté, l’avait enlevée de la bienséance. Elle avait succombé, elle succombe à chaque fois …
De toute manière c’est même pas la peine que je l’essaye je rentrerai jamais dedans et puis j’ai aucune chaussures qui iront avec.
Mais bien sûr que si et puis tu adoreras ce qui suivra.
Ben voilà ça c’est fait, 120 boules de claqués pour rien, je suis vraiment conne des fois, bon je fais quoi là maintenant ?
Charlie se retrouvait malgré elle dans la salle de bain, le flacon de talc dans une main. La douceur de la poudre recouvrait petit à petit chaque centimètre de son corps. Le parfum, l’enfance douce et paisible émergeait de chaque geste, petit à petit le doute, l’appréhension s’effaçaient, comme gommés par la poudre blanche. L’esprit du jeu, la légèreté de l’enfance avait repris leur place dans son coeur et embaumaient la pièce.
Bien insister sur mes fesses! c’est toujours là ou ça coince !
Oh ! si j’en mettais aussi sur les jambes et les bras. Me recouvrir de cette douceur.
Il n’y avait plus que ça qui importait, la petite robe latex et les foutaises s’estompaient. Elle passait sa main sur ses fesses, doucement, délicatement. Maintenant tout se recouvrait de cette blancheur, entre enfance et indécence.
Dehors le vent faisait sonner le carillon Sud. Son petit tintement indiquait toujours que le vent de la mer venait de se lever, apportant avec lui les chaleurs du Sahara, une poudre jaune chargée de sable et plus que tout, les orages et la chaleur moite propice aux nuits les plus folles.
Une petite baisse de tension, quelque chose s’était profondément transformé dans la pièce et en elle.
Fermer les yeux pour mieux ressentir la poudre talquer ses courbes, son ventre, le bas de son dos. Sa main passait et repassait sur la courbe de son cul.
Encore quelques caresses, comme ça juste pour moi, les yeux fermés, remettre un peu de talc, revenir sur mon ventre, mes seins.
Elle abandonnait sans s’en rendre compte le flacon et dans un dernier souffle posait ses fesses sur le sol en liège de la salle de bain, le dos contre la baignoire.
Cette odeur, cette douceur du toucher sur sa peau de soie. Tout dans la petite pièce devenait chavirement. Le monde s’effaçait, à chaque caresse.
La respiration se faisait plus courte, une voix en elle voulait ouvrir les yeux, reprendre l’essayage, reprendre le contrôle mais une autre bien plus profonde s’interposait, l’envahissait.
Ce n’était maintenant plus ses mains qui la caressaient mais celles de l’Homme, celui qu’elle attendait, sans rien dire, secrètement. Celui qui allait devenir son maître pour une nuit douce et chaude comme le vent. Cet Homme à qui elle se donnait déjà pleinement, celui qui pouvait aller en elle, au plus profond, toujours plus au fond. Ses mains encore trop impalpables embrassaient son cou, ses seins se tendaient, chaque poussière de poudre faisait apparaître ses mains sur le corps blanc et nu. Des mains à la fois immatérielles et pourtant si présentes.
Ses propres mains étaient comme sous l’emprise de son fantasme. Elle les fit descendre au coeur de son nid, le drapant de ce léger parfum, insolence enfantine, transgression, fantasme d’une enfant sur l’homme mûr et fort. Deux doigts venaient de pénétrer en elle. Le parfum de l’enfance folle s’insinuait dans son corps. Involontairement elle émit un immense soupir. Un souffle qui disait « Prends en plus ! ». Entre soulagement et désir insatiable.
Le carillon sud retentit plus fort, le tonnerre le suivait, nouvelle baisse de tension. Charlie se retrouvait, seule, allongée sur le sol en liège de la salle de bain. Trempée. Ses jambes baignaient encore dans ce songe, avaient du mal à la soutenir.
Allez gamine arrête de t’amuser ! Il arrive, tu dois être prête à le recevoir !
Sans savoir comment ni pourquoi, son corps se dressa et sans aucune hésitation obéit à son injonction. Elle n’était qu’un corps, une enveloppe entre jour et nuit, entre ombre et lumière.
Nue évanescente, elle montait les 18 marches la séparant du boudoir. Talons noir et or et petite robe latex en main. Chaque pas laissait derrière elle une fine trace blanche, indices accablants de la luxure à laquelle elle aspirait.
La porte la séparant de l’antre était déjà entrouverte. Elle savait ce que ça représentait. Signal intime pour se dire, sans un mot, sans un regard « Disparaissons ensemble de ce monde ».
Une simple petite veilleuse au pied d’une immense tenture de Shiva était la seule concession faite à la lumière électrique. La pénombre, la flamme chaude et vacillante des bougies reflétait bien mieux la fragilité des corps et des pulsions que nous laissions s’exprimer sans retenue dans cette chambre. Tout était posé, n’attendant que deux corps pour prendre enfin vie.
Les talons hauts et noir velours touchèrent le sol, hésitante elle les enfila, se stabilisa et sans bruit, avec délicatesse, se faufila nue et délicieusement calme vers la tenture. Une grande bougie au pied du dieu androgyne et le parfum discret d’un encens jasmin donnaient maintenant corps à cet espace. Les ombres jusqu’alors assagies se réveillaient, l’orage entrait lui aussi dans la danse et un éclair plus intense révéla la petite robe latex posée sur le fauteuil en cuir en face du grand miroir en chêne massif.
Il était temps. Sans effort elle se glissa dans le fourreau latex. Le talc faisait merveille.
Sans un mot, le regard perdu dans son imaginaire elle fixait au plus proche de sa peau le col étroit de son enveloppe nocturne.
L’autre visage, l’autre elle, apparaissait, prenait pleinement vie. Une Chasseresse totalement soumise, offerte sans résistance à la nuit et à celui qu’elle avait choisi pour être son mâle. La robe latex était sa seconde peau, toute sa silhouette se transformait seconde après seconde. Un sourire malicieux se glissait dans son regard, l’ancienne elle assistait passive à cette délicieuse métamorphose. L’éclair qui traversait ses yeux quand elle vit son reflet dans le grand miroir bois et or la fit se cambrer un peu plus.
Un dernier souffle du carillon et son corps prit le bâillon boule sur le bras du fauteuil Wassily cuir et acier.
La bouche entrouverte laissait le bâillon remplir sa gorge, sagement elle resserra le collier de cuir autour de sa nuque.
Le souffle se fit plus court. Frissonnement de tout le corps. Une forme de gémissement l’inondait. Face au miroir, seul témoin de ses émois, elle abandonna définitivement tout résistance.
Son corps s’installait seul sur le fauteuil. La tête se posa sur le dossier acier glacial, frissons. Tout son corps se cambra, raidi comme les tubes d’acier argent. Un reflet du miroir. Son corps agenouillé dans le siège était déjà prêt. La flamme observait sa posture danser dans la lumière de la bougie, un dernier frisson parcourut la fille latex, son dos se cambra pour mieux offrir ses fesses parfaites à celui qui allait venir. Sagement ses mains se croisèrent dans son dos. Tout était à nouveau vraiment en place. Il n’y avait plus rien que le désir certain d’être remplie, tout était en paix. Tout était Paix et acceptation. Désir et Accueil.
La Fille des flammes lâcha toute tension, toute résistance, enfin heureuse, enfin sereine. Elle était là.
Le carillon de la porte Nord se fit entendre.
Le pas calme et serein de l’Homme se rapprochait.
Derrière le bâillon de cuir, un ultime sourire vit le jour et transperça ses yeux. Derrière la femme latex le corps frissonna d’impatience.
Un dernier éclair vit ses yeux se fermer et la porte s’ouvrir.
La suite des photos bien + #xxx est sur la page spécial membres
enjoy 🙂
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Nota :
La robe latex smoke de Honour chez avenue-prive.com
Le fauteuil Wassily by Marcel Breuer
L’album Just a poke de Sweet smoke et Sweet dreams de Eurythmics sur ma playlist (en cours)
Quelle robe ! j’ai envie d’avoir la même !!!