Comme promis, les Lectures Erotiques de Charlie continuent l’exploration de Culs écarlates, de Richard Le Corre, un roman porno entièrement dédié à la fessée érotique. Cette semaine, je vous lis non pas un mais deux extraits ! Un extrait avec une très belle scène de fessée, à la main et au martinet, et un extrait qui parle de ce que la fessée provoque et de ce qu’elle apporte aux femmes qui se font fesser.
Et oui, comme pour tout, il y a l’acte, et il y a tout ce que cet acte va déclencher. Richard Le Corre connaît bien l’univers de la fessée, il est lui même fesseur, et c’est sans doute ce qui lui permet non seulement de nous offrir de superbes scènes de fessée érotiques, mais en plus il développe ce que cette pratique apporte aux fesseurs comme aux fessé.e.s, ce qui donne à ce roman porno une profondeur car le lecteur, titillé et excité par les scènes porno, découvre également toute la portée libératrice et transgressive de la fessée.
Attention, ça va sûrement donner envie à certain.e.s d’essayer la fessée érotique !
Table des matières
Culs écarlates, de Richard Le Corre – la fessée qui rend libre !
La semaine dernière, je vous ai fait le pitch détaillé de Culs écarlates, le roman porno de Richard Le Corre, et je vous ai lu la scène de la première fessée de Karine, celle qui fait basculer la vie du narrateur et de sa femme dans l’univers de la fessée, et libère leurs pulsions sexuelles.
Donc, pour le pitch détaillé, retournez lire l’article de la semaine dernière, et à y être, écoutez le premier épisode du podcast consacré à ce roman.
Perso, c’est ce mélange entre scènes vraiment chaudes et portée psychologique de la fessée qui m’a vraiment plu dans ce roman et qui m’a même donné envie de retenter la fessée.
En lisant à quel point la fessée libère, comment elle vient faire céder les digues jusqu’à ce qu’on s’abandonne complètement, en lâchant la moindre volonté de contrôle, ça m’a forcément donné envie. C’est ce lâcher prise total qui amène les personnages de ce roman porno à jouir aussi intensément.
Podcast érotique ép. 2 : « CULS ÉCARLATES », de Richard Le Corre. Collection Les nouveaux interdits, éditions Média 1000.
Cette semaine, j’ai choisi deux extraits. Un premier extrait hautement érotique car j’aime bien vous donner chaud en vous lisant des morceaux choisis. Quant au deuxième extrait que j’ai choisi, c’est un passage où l’auteur développe un peu plus sur l’apport de la fessée et ses vertus libératrices.
La fessée libère… mais elle fait mal aussi !
Alors oui, la fessée libère. Elle libère la jouissance, elle fait exploser les carcans moraux qui nous enferment, elle reconnecte au corps. Mais elle fait mal aussi ! Et sur ce point, Richard Le Corre ne nous livre pas un récit édulcoré. Ses scènes de fessées sont hautement érotiques mais elles sont aussi intenses et douloureuses !
Richard Le Corre pousse les fessées jusqu’à ce que les larmes surgissent, ces larmes qui font fondre toutes les résistances. Mais pour ça, il faut accepter de laisser rentrer la douleur, il faut accepter d’être vaincu.e, abandonner la lutte car la fessée, implacable, incessante, toujours plus intense, nous rappelle notre fragilité et rend vaine toute tentative de contrôle.
Recevoir une fessée, c’est accepter de perdre le contrôle, de perdre la face. C’est à ce moment là qu’on peut se laisser totalement envahir par la jouissance, mais aussi par le sentiment puissant d’être vivant.
Alors sur le papier, c’est hyper tentant pour moi. Vraiment. J’aime cet état de lâcher prise, ce moment où on arrête de vouloir contrôler. Quand on lâche prise, la seule chose qui compte, ce sont les sensations qui nous submergent. Mais ce qu’on pense de nous, quelle image on donne, toutes ces conneries disparaissent. On est vivant, sans avant ni après, les sens sont exacerbés, et tout notre être est centré uniquement sur le moment, sur l’instant présent.
Par contre, j’aime beaucoup moins la douleur. Je suis un peu douillette mais surtout, je n’aime pas avoir mal. Les quelques fois où j’ai tenté la fessée, pour faire une video par exemple, j’ai relativement détesté ça. Ca m’a pas semblé tellement érotique sur le moment !
En même temps, j’ai le souvenir de séances de domination en cam (j’étais soumise) où la douleur amenait à une transe qui permettait de passer au delà. Mais bon, après 3 séances, j’ai arrêté car j’avais vu et vécu ce que j’avais à vivre et je n’avais pas du tout envie de continuer.
Je crois que je ne suis pas très masochiste. J’aime la transe, mais il y a d’autres moyens d’y arriver que par la douleur.
Quand le fantasme se frotte à la réalité
Pourquoi je vous dis ça ? Parce que si comme moi, en lisant Culs écarlates, vous êtes tenté.e par expérimenter la fessée érotique, ne croyez pas que parce qu’on va vous mettre trois tapes sur les fesses vous allez vivre l’illumination.
Ca me fait penser à l’interview que j’avais faite de Ludivine de La Plume ; attirée intellectuellement par le bdsm et la soumission, elle a voulu essayé. Mais quand le premier coup de fouet s’est abattu sur elle (apparemment ca fait très mal), toute curiosité a disparu instantanément, elle a juste eu super mal et elle a détesté ça.
Le fantasme, quand il se frotte à la réalité, prend parfois des gros chtards dans la tronche. C’est valable pour l’univers bdsm mais c’est aussi vrai, quel que soit le fantasme. Alors, un fantasme doit-il être vécu ? Je crois qu’il n’y a pas de bonne réponse, ni de réponse figée.
De ce que j’ai expérimenté, certains fantasment, quand ils sont vécus, deviennent des expériences encore plus puissantes que ce qu’on avait imaginé tandis que d’autres, une fois incarnés, deviennent juste des ratés ou des moments plats et ennuyeux, voire désagréables.
Pousser le fantasme dans les détails
Comment savoir si un fantasme va devenir une incroyable expérience ou un flop total ? On ne peut pas le savoir avant. Par contre, quand un fantasme se présente, aussi dérangeant soit-il, car oui, souvent on se tait nos fantasmes car ils viennent bousculer notre morale, ils dévoient l’image qu’on aime renvoyer, ils nous révèlent à nous mêmes, au delà des masques et du conditionnement, donc quand un fantasme se présente, au lieu de vite l’étouffer car il nous dérange ou d’en faire un idéal, un rêve bleu dans lequel on se réfugie pour fuir notre réalité, regardons le en face.
Observons notre fantasme et allons voir les moindres détails de ce fantasme. Osons vraiment plonger dans ce fantasme, imaginons les sensations, les émotions, tout ce qui peut nous traverser. Imaginons aussi l’après, c’est important d’imaginer l’apres, l’apres partouze, l’apres fessée, est-ce qu’on s’imagine serein.e, heureux, ou au contraire honteux, gêné.e ? Je crois qu’en plongeant vraiment dans nos fantasmes, on peut déjà savoir si ça nous plaît, connaître nos résistances, nos peurs, ce qui nous attire.
Etre d’accord avec soi avant d’incarner le fantasme
Souvent on se retrouve confronté.e à une lutte intérieure, une bagarre entre des parties de nous qui sont attirées et qui veulent vraiment expérimenter ce fantasme, et d’autres parties qui au contraire ne veulent surtout pas le vivre, ont peur et résistent.
Je crois qu’au moment où il y a beaucoup plus de parts en nous qui veulent vivre l’expérience, beaucoup plus d’envie et de joie que de peur et de résistance, alors à ce moment là on est prêts à vivre ce fantasme. Car notre tête est d’accord, mais notre corps, notre émotionnel et notre énergie sont d’accord aussi. Alors on peut s’abandonner totalement à l’expérience et se laisser envahir et déborder.
Sans cet accord avec soi, bien souvent l’expérience qu’on a fantasmé est finalement mal vécue, car il y a trop de peurs et de résistances. Ou alors elle est bien vécue, sur le moment. Mais après coup ce n’est pas le plaisir et la joie qui nous envahissent mais la honte, transformant le moment de plaisir en déplaisir absolu.
Alors, avant de vivre un fantasme, prenons le temps de l’observer, de le détailler et de plonger dedans. Vous allez découvrir, en faisant ça, l’incroyable puissance de notre imaginaire. En plongeant, en imaginant tous les détails, on vit déjà le fantasme et on expérimente les sensations.
Saviez vous que pour notre cerveau, vivre une expérience ou l’imaginer, c’est pareil ?
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Des liens autour de « CULS ÉCARLATES » de Richard Le Corre aux editions MEDIA1000
Mais revenons à nos moutons, enfin plutôt aux Culs écarlates, de Richard Le Corre. Ce roman 100% fessée est vraiment un livre à découvrir ! Des scènes vraiment chaudes, un thème exploré, aussi bien côté pratique que du point de vue psychologique, bref, ce Culs écarlates donne envie d’avoir chaud aux fesses et motive faire céder les carcans qui nous emprisonnent.
Soyons transgressifs, mes ami.e.s, explorons nos fantasmes au lieu d’en avoir peur. Au bout du compte, on a tout à y gagner, de la liberté, du plaisir et de la joie, pourquoi s’empêcher ? Et souvenons nous toujours que notre plus grosse zone érogène, c’est le cerveau, alors utilisons notre imaginaire pour explorer nos fantasmes plutot que de nous remplir de préoccupations stériles et encombrantes !
Avant de vous quitter, voici des liens pour vous offrir l’excellent roman de Richard Le Corre et découvrir son interview par m’sieur Christophe Siébert. Et évidemment, vous avez également le lien vers mon patreon. Si vous voulez me remercier, soutenir le site, encourager ce podcast, le meilleur moyen de le faire, c’est de verser une petite obole. Je compte sur votre soutien !
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Allez, il est temps de se quitter. A très vite pour de nouvelles aventures érotiques ! Et prenez soin de vous et de ce et ceux que vous aimez.
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