Pour ce podcast érotique je vous propose un extrait de « LA SALLE D’ATTENTE » de Carmen Ritz. On accompagne Gwendoline, une jeune bourgeoise de la Rochelle qui, volontairement, va se prostituer dans le bordel de Madame Olympe. Elle n’a pas besoin d’argent, elle n’a pas de souci psychologique, elle a juste envie d’aventure et de découvrir ce qu’il y a derrière le rideau de la morale.
Avec cette lecture érotique on plonge dans le monde sulfureux des boxons, des maisons closes. C’est toujours un sujet épineux, preuve en est la ténacité des ligues abolitionnistes, les déclarations inconscientes et les postures idéologiques des représentants politiques ou syndicaux de tout bord, et, je dois l’avouer avec regret, souvent des représentants de la gauche dite sociale… sociale sauf pour les TDS.
Assez de politique et d’avis personnel pour l’instant, j’y reviens plus bas, ce que vous avez besoin de savoir c’est que ce roman « LA SALLE D’ATTENTE » est publié dans la collection « les érotiques de Esparbec » sous le numéro 86. Les érotiques d’Esparbec, ou devrais-je plutôt dire les pornographiques d’Esparbec c’est un peu la crème de la crème pour celui qui est considéré par beaucoup comme le plus grand écrivain pornographique.
Un homme qui a eu à coeur de mettre la littérature érotique sur les grands rayons et de donner ses lettres de noblesse aux romans de genres. Je vous le cite : « Il y a de bons polars, de bons bouquins de SF, pourquoi pas de bons pornos ? Pourquoi la pornographie devrait-elle être laissée à des écrivains de second ordre ? Dénués de talent ? Pourquoi la vouer aux poubelles de la littérature, aux sex-shops? »
Alors êtes vous prêts à plonger dans le monde sulfureux du dernier boxon de la Rochelle ? Oserez vous dépasser la morale gauchiste et bourgeoise qui a décidé que « la femmeuuuuu » ne pouvait pas aimer, vouloir se prostituer elle même ? Gwendoline est-elle inconsciente, manipulé par l’ordre patriarcal « chosificateur » et le grand kapital « avilissateur » ou n’est-elle qu’une femme libre en quête d’aventure ?
La salle d’attente de Carmen Ritz. Les érotiques d’Esparbec
Que nous dit la fiche presse de ce roman
Le bordel, cet obscur objet du désir féminin. La plupart des femmes se contentent d’en rêver, Gwendoline a osé pousser la porte. À vingt ans, cette fille de famille, choisit de devenir une des poupées de Mme Olympe. En prêtant son corps à toutes les fantaisies des «amateurs», elle va découvrir que la féminité bien cultivée peut mener plus loin que les meilleurs diplômes. Mais la vraie perversité n’est pas toujours là où on l’attend…
Le roman de Carmen Ritz est une tranche de vie, celle d’une jeune bourgeoise qui se prostitue volontairement. Gwendoline retourne sur sa vie de pute chez Madame Olympe, tenancière du bordel ou elle a Grandit, ou elle à découvert ses vices cachés et ceux des autres, des clients, des profiteurs, des maitres chanteur et ceux de son mari.
Le pitch version Charlie ?
« LA SALLE D’ATTENTE » ce sont les souvenirs de Gwendoline chez Madame Olympe qui refont surface lors d’une vente aux enchères des objets de cette fameuse maquerelle. Gwendoline revient à la Rochelle, retrouve les rues, les odeurs, les souvenirs, tous les souvenirs de sa vie de prostituée volontaire.
Elle se souvient de la première fois, du premier client, vous avez ce passage en podcast un peu plus bas. Elle se souvient des conseils et des ordres de Madame Olympe. Mais elle se rappelle aussi des moments difficiles, des humiliations voulues par certains clients et de comment elle a découvert qu’elle aimait être rudoyé et exposé à toutes et à tous.
Les souvenirs des bons et des très mauvais moments refont surface y compris quand quelqu’un a commencé à lui faire du chantage. A ce moment là elle n’avait qu’une peur, perdre sa place chez Madame Olympe. Le quand dira-t-on, la morale, était secondaire. Elle avait choisi et elle aimait sa vie au bordel.
Carmen Ritz à travers les souvenirs de Gwendoline ne donne pas d’avis, elle évoque des souvenirs, un peu comme on pourrait le faire si on racontait nos 20 ans. Y a des moments heureux, d’autres moins, il y a des expériences.
Gwendoline n’a pas de honte, encore moins de regrets de cet époque, elle en a presque de la nostalgie. Mais bizarrement elle ne parle jamais de sa vie d’avant, de sa vie au bordel à sa meilleure amie, ou aux personnes qui aujourd’hui remplissent sa vie « normale ». Elle n’en parle à personne sauf à …
« LA SALLE D’ATTENTE » de Carmen Ritz est paru dans la collection LES EROTIQUES D’ESPARBEC aux éditions la Musardine. Vous pourrez le trouver chez tous les vrais bons libraires comme par exemple la librairie EYROLLES sur Paris mais aussi sur sa boutique en ligne. Il y a 120 pages au format 10*18 et ça vaut un peu moins de 5€ donc c’est un roman qui se lit tout seul et qui est super discret.
Podcast érotique : « la salle d’attente » de Carmen Ritz
L’écriture de Carmen Ritz est fluide, légère, un peu comme l’humeur et la vie de Gwendoline avant de rentrer dans le bordel de Madame Olympe. On est juste derrière la jeune héroïne et on l’accompagne dans sa découverte de ce qu’il y a « derrière le rideau », le bon comme le moins bon, le futile pourtant indispensable et le grave, le sérieux dont on pourrait si facilement se passer.
C’est un petit roman qui se lit d’une traite. On ne plonge ni dans le sordide ni dans l’angélisme et on passe un très bon moment dans les souvenirs de Gwendoline, un moment entre sévérité et galipette.
Podcast épisode 1 : Le premier client
On est au tout début du roman, Gwendoline suit sa pulsion et son désir d’aventure et va rencontrer Madame Olympe tenancière du dernier bordel de la Rochelle. La voici en culotte et soutien gorge devant la matrone. Pudique, prude et habillé en gentille fille elle se retrouve confronté à son manque de confiance en elle. Heureusement Madame Olympe lui enseigne le pouvoir des lingeries, du maquillage et d’un coiffeur.
Maintenant elle doit rencontrer son premier client. Dans le salon du choix elle se présente devant mr Antoine…
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Podcast épisode 2 : in progress
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Autour du roman érotique de Carmen Ritz
Alors je ne vais pas ré-ouvrir le sempiternel débat sur la prostitution mais juste rappeler une chose : la traite humaine, l’esclavagisme sexuel n’est pas de la prostitution. Dire que toutes les personnes, hommes, femmes ou trans qui se prostituent sont des victimes ou sont forcés c’est purement et simplement refuser la réalité et même la déformer.
Bien sur qu’une partie des individus qui sont prostitués le sont par la contrainte. Que ce soit la contrainte basiquement violente d’un autre individu. Mais ça peut également être la conséquence d’un état de dépendance plus ou moins volontaire, par la violence sociale, la pression d’un groupe, ou plus simplement par leur situation socio-économique (1).
Mais il ne faut pas oublier tous ceux ou toutes celles qui choisissent réellement de se prostituer.
Vous captez la différence entre » X ou Y me prostitue » et « Je me prostitue ». Dans le premier cas on subit, dans le second cas on choisit. C’est la différence entre liberté et esclavage.
Je sais c’est douloureux à entendre. Nos morales, nos conditionnements nous préparent à l’idée qu’une personne, surtout une femme, est une mère, qu’elle est pure, qu’elle ne peut pas aimer s’envoyer en l’air et encore moins choisir de le faire pour des raisons financières. Ou alors c’est qu’elles sont contraintes, elles n’ont pas le choix… Les pauuuuuvres !
Et oui dans notre imaginaire dégénéré troquer du temps de vie pour baiser contre rémunération c’est qu’on est forcé mais par contre troquer du temps de vie pour vendre des assurances à des petits vieux ou matraquer des gens pour que monsieur B. Arnault ne perde pas d’argent ça c’est un choix honorable…
Et donc Gwendoline, ou Charlie, petite bourgeoise sans aucun problème psychiatrique patent ou contraintes d’un vilain monsieur, choisit de volontairement gagner sa vie avec son corps comme tout bon maçon le fait…
Des liens autour de «La salle d’attente » de Carmen Ritz aux éditions LA MUSARDINE
Est-ce que je vous conseille de lire « LA SALLE D’ATTENTE » ? Of course mon bon monsieur ! Parce que c’est justement ni misérabiliste, ni angéliste, parce que ça parle des désirs d’une femme, des désirs qui n’ont plus, mais ont-ils déjà eu le droit, d’être dit, affirmé. Parce que ça parle des bordels, des maisons closes sans vraiment en parler. En gros parce que ça parle des humains et des tribulations saugrenue de leurs psyché, de leurs espoirs, tabous et croyances.
Et puis ça coûte que 8 balles (même pas, 7€90) donc faudrait-être grave dans la mouise et même pas vouloir gagner sa vie avec son Q ou ses charmes pour pas en profiter et de ce fait aider la MUSARDINE et tout les auteurs libres à exister…. rappelez vous 1984
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- Lire « les petites culottes japonaises » de Carmen Ritz
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(1) les causes de la prostitution en France
Sur mon Patréon en ce moment
En plus de trouver les extraits inédits de ce roman érotique je vais commencer la lecture d’un roman, très court, de PERLE VALLENS qui a reçu le prix de la nouvelle érotique en 2021. Le peu que j’en ai lu est très très bon !
Sinon vous aurez aussi un article sur la pornographie en avant première et j’espère aussi un autre extrait de 1984. Donc si vous aimez les exclusivités, si vous aimez le podcast érotique, si vous voulez soutenir de manière concrète les lectures érotiques de Charlie, surtout n’hésitez pas à rejoindre mes autres PATREONS.
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