Récit d’une soumise : des cordes & une odeur de framboisier. Ma première séance de soumission totale à un maître. Attention ce texte n’est pas de moi mais d’une de mes plus fidèles fans. Et oui j’ai la chance d’avoir une communauté variée et éclectique qui me permet d’utiliser leurs expériences, leurs vécus pour vous les partager et vous faire découvrir d’autres univers, d’autres manières de « faire du sexe ».
Dans récit d’une soumise, l’autrice BUNNY B., vous partage sa première fois en tant que soumise volontaire à son maitre « bien aimé » pendant une séance de bondage plutôt intense. J’espère que ce récit d’une soumise donnera à certains ou certaines l’envie de faire le premier pas dans l’univers du BDSM et plus particulièrement des relations DS (dominant.e – soumis.e).
Pour les autres, car le but n’est vraiment pas de vous convaincre de faire quoi que ce soit ou de vous dire que telle pratique est « bonne » ou « mauvaise » j’espère que vous lirez cette tranche de vie pour ce qu’elle est : un témoignage, la perception d’une réalité par une personne qui a osé « mettre les mains dans le cambouis » et expérimenter par elle même plutôt que rester « le cul sur sa chaise » et croire ce que les « mauvaises » ou les « braves » gens lui racontent. Bonne lecture.
Ou bonne écoute pour ceux qui veulent écouter ma lecture de ce récit d’une soumise
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RAPPEL IMPORTANT : être soumis ou soumise n’est pas être l’esclave de quelqu’un. La question reste en suspend mais une soumise peut être libre… à lire
Récit d’une soumise : des cordes & une odeur de framboisier
C’était le mois de janvier, il ne faisait que 2 ou 3 degrés sur les quais de la Gare de Lyon. Paris avait gardé cette même odeur, elle n’avait pas changé. Ils s’étaient rencontrés 2 ans auparavant et elle n’était pas revenue depuis. En descendant du train, elle n’eut pas froid.
Le même mélange de calme et d’excitation la tenait bien droite et présente au milieu du fourmillement de la gare. Comme la dernière fois, cela l’étonnait un peu, cet étrange calme, cette détermination, une joie légère, une peur douce et vivante… Cela non plus, ça n’avait pas changé.
C’était un de ces jours où elle laissait quelque chose en elle prendre le relais. Elle avait beau se dire que c’était une folie, la paix qui résonnait dans chacun de ses pas et de ses gestes ne lui laissait d’autre choix que d’aller au bout, de se laisser porter par cette force paisible qui la guidait jusqu’à destination.
Elle arrivait donc à Paris…..
Sortir du train, marcher. Sentir le rythme agité tout autour de moi, me décaler, marcher. Me prendre dans la gueule les gens qui courent après leur vie, les sdfs qui dorment le jour pour survivre la nuit, me faire bousculer parce que tout est bousculé, les boutiques, les gens, la bouffe, la faim, la merde et même les bichons maltais.
Trouver une sortie, sortir une roulée. Rester suspendue, entre le départ et l’arrivée. Rester en transit le temps de fumer… Et puis, un moment, faut plonger, faut y aller, métro, RER, trouver des tickets. Arpenter les couloirs sous terre, être envahie d’odeurs, de sons, d’air froid, d’air chaud,de visages baissés.
Hésiter. Choisir encore de me décaler. Imaginer le grouillement de ce couloir sous la ville entière, dans le monde entier, être envahie par cette immensité.
Elle se disait que ces souterrains sont des lieux effroyables et terriblement magiques. Elle ne savait pas trop sur quel pied danser. Voir les âmes endormies par ce quotidien sous terrain, entendre des rires, des pleurs, des silences et des cris, voir des yeux au loin, des vies enfermées, d’autres qui se regardent, se guettent, cherchent encore, malgré tout, dans le regard de l’autre, un peu de vie, un peu d’envie… Chacun dans son histoire se croise, se touche, se sent, chacun dans son histoire traverse chaque jour ce labyrinthe tels des lapins blancs qui n’ont jamais le temps.
On s’y engouffre, on frôle des milliers d’histoires, et on repart à la sienne sans savoir toutes les folies que l’on a pu croiser. Ça y est, elle était dans le RER C, à la prochaine escale, il l’attendait. Elle arrivait de sa petite campagne, levée à 6h du matin, elle avait affronté une tempête, un arbre énorme fracassé sur la route, 5h de train, une correspondance, elle était presque arrivée, pour le retrouver…
… Le géant aux cordes et à l’odeur de framboisier.
Elle n’avait toujours pas froid, elle avait même chaud. Elle était partagée, entre son envie d’être déjà arrivée et le plaisir qu’elle prenait à arpenter la ville pour le rejoindre. Le temps parfait pour s’ancrer, réaliser, se préparer et se laisser porter. On est pas à un paradoxe prêt.
En fond sonore, ses habituels questionnements, prises de tête (Que va-t-il se passer ? Est-ce que ça sera comme la dernière fois, mieux, moins bien, nul ? Comment ça sera entre eux? Quel comportement adopter, quoi dire ? Quoi faire ? Et si c’était dangereux ? Pourquoi avoir pris cette décision sur un coup de tête ? Est-ce qu’elle faisait pas une grosse connerie ? Et je suis moche, triste, à côté de mes pompes… Bla bla bla….). Mais sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi, ce brouhaha intérieur était en sourdine, elle ne l’entendait presque pas, surtout elle ne s’y intéressait pas (comme quoi des fois…).
Ses peurs, ses doutes, ses émotions, étaient toutes au service de ses pas qui la menaient jusqu’à cet endroit. Elle marchait, avec ce même abandon déterminé que la fois précédente.
Ce qui doit arriver arrivera, pas d’attentes.
Elle avait besoin d’aller au bout, même si cela voulait dire tourner les talons au bout de 3 minutes. Elle sonna à l’interphone, il ne répondit pas tout de suite. Elle attendit, il ouvrit et dit : « 2ème étage, au fond du couloir à gauche » (encore un dernier petit détail réel auquel s’accrocher, ça existait, elle était en train de le rejoindre). Les portes, l’ascenseur, le couloir, dernières étapes… elle frappa à la porte presque silencieusement, religieusement, rien… Elle frappa plus fort, il ouvrit à la seconde.
Le géant aux cordes et à l’odeur de framboisier était là. Bonjours souriants, peut-être un peu gênés, mais déjà ils se reconnaissaient. C’était pour elle, une de ces personnes, un de ces lieux, même si vous les avez à peine connus, qui vous semblent plus familiers que des endroits ou des personnes que vous voyez tous les jours.
Elle se débarrassa de son gros sac sur le dos et de ses 10 couches de vêtements. Il était déjà parti dans la pièce principale. Elle se souvenait, elle connaissait, elle était contente… Le géant aux cordes et à l’odeur de framboisier lui ouvrait une parenthèse, elle y était.
Elle n’avait jamais été très à l’aise avec les autres humains et elle commençait à s’y habituer.. Elle commençait à être à l’aise dans son malaise. Elle savait qu’il fallait prendre le temps de se rencontrer, elle s’assit, il lui servit un café. Pendant qu’ils échangeaient quelques banalités, son regard faisait des allers retours entre lui et l’espace où ils seraient bientôt, les tatamis, les cordes, les ustensiles… cet endroit où elle s’était déjà abandonnée quelques années auparavant.
C’était agréable, inconfortable, un peu gênant, lui aussi semblait chercher son chemin dans cette nouvelle rencontre presque improvisée. Ça la rassurait, elle n’avait pas à être parfaite, à jouer un rôle. Elle avait de plus en plus chaud… être là, près de lui… la chaleur montait doucement mais très sûrement en elle. Encore quelque chose d’inhabituel…Son excitation l’apaisait… Elle se sentait simplement bien..
Elle n’avait pas à être, à donner… Elle était là pour se donner… ça changeait tout…
Son corps le savait déjà. Il avait besoin qu’on le tienne, qu’on le retienne pour qu’il puisse exulter, s’exprimer librement. Ils passèrent au questionnaire.. les fessées, c’était ok, la culotte dans la bouche, ok, cracher, fister, ok… Presque tout était ok.. ça coulait (presque) de source… elle lui faisait confiance, il saurait quoi faire. Elle s’étonnait (encore) de son aisance à dire ok à presque tout, à dire qu’elle aimait telle ou telle chose…
Le géant aussi semblait parfois étonné de ses réponses, ça non plus elle ne s’y attendait pas. Et non, ce n’était pas un mec de glace, il réagissait et partageait, il se montrait. Le questionnaire, encore une fois, la ramenait au réel, et oui, il fallait se préparer, aborder ce qui allait suivre, savoir où en était l’autre. SE PARLER. Ce n’était pas un film, c’était la vraie vie, et elle s’y sentait bien.
Une douche… me mettre en tenue…
Elle mit sa petite jupe écossaise, son petit string, sa chemise nouée à la taille. Elle s’étonna (encore). Elle ne chercha pas ses défauts, elle était juste contente de mettre cette tenue. Point barre, pas de complications, pas de oui mais… Elle avait juste envie de le rejoindre vite…
Elle se présenta, il sourit. Il y avait de la musique, elle ne l’entendrait plus durant les heures qui suivirent. Il alla sur les tatamis.
Me voilà soumise.
Elle attendait qu’il lui dise de le rejoindre. Il l’appela, elle s’avança. Pas de cérémonial, pas de grands airs, il la dominait déjà sans en avoir l’air, elle était soumise sans mine asservie, chacun sérieux mais avec un petit sourire ravi. Presque des gestes et des regards maladroits, mais chacun savait pourquoi ils étaient là, chacun se lança, ils y allaient ensemble. Le train était lancé, l’ambiance changeait du RER C .
Chacun était là, présent. Elle lui donna les rênes, il les prit fermement, délicatement. Elle était debout, il lui banda les yeux… Il était derrière elle, elle le sentait proche, elle sentit son odeur, elle se rappelait qu’elle avait aimé cette odeur. Elle l’aimait toujours.
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La framboise et les épices…
Et là son corps se rappela aussi, ce géant de douceur, ce géant qui l’avait tenue fermement, sa présence, mon dieu sa présence… Il se donnait totalement pour pouvoir la porter dans son abandon. Comme s’il était obligé d’ouvrir quelque chose en lui pour pouvoir l’écouter elle, et que chacun rentrait dans une danse avec l’autre, et seule cette danse comptait. Et si les deux ne s’offraient pas totalement, la danse ne pouvait pas exister.
Il lui avait bandé les yeux… il était derrière elle… Elle sentait sa présence… elle sentait son odeur, son souffle… il posa ses mains le long de ses bras.. il pressait légèrement…
Ces pressions… ha… ces pressions…
Elle s’en rappelait aussi… elle les avait aimées… Elles étaient comme des notes de musique sur son corps… des pressions qui en appelaient d’autres, toujours au moment juste, comme si elle était un instrument et lui le musicien. Il lui attacha les mains devant elle, des pressions, sur les bras, les épaules, le creux des reins… ses doigts qui s’enfonçaient à la parfaite profondeur, son corps les suivait, se mouvait au rythme qu’il pianotait sur elle…
Il jouait avec les cordes autour d’elle. Elle les entendait… il la frôla, s’approcha, elle sentit encore son souffle, son odeur, sa chaleur… il la caressa et la fit se mettre à genoux. Elle sentait ses caresses, ses pressions, son corps tout autour d’elle, elle ne voyait rien, ses sens recevaient de plus en plus d’informations … encore le bruit des cordes… Elle était excitée, presque impatiente de la suite, où allait-il l’amener cette fois…
Il prenait le temps, les pressions, les frôlements, les prises dans ses reins, cambrer, façonner son corps, sur les genoux, posée sur le côté, les mains attachées, les yeux bandés, elle se laissait bercer, elle se laissait embraser…Il établissait le contact avec elle, il lui apprenait un nouveau langage…
Effleurer, presser, toucher… doucement, fermement, doucement, fermement…
Le voyage commençait sérieusement, son corps se détendait.
Pas de douleur, plonger dans l’inconfort d’une position, le laisser faire, le suivre lui…
Elle sentait sa présence qui ne la lâchait pas une seconde, l’excitation, l’abandon, tout montait à un rythme constant, ce n’était que le début…
Le bruit des cordes…
Les mains furent détachées… et les cordes commencèrent à passer autour de sa poitrine. Au dessous, au dessus, entre ses seins, les cordes, ses mains, passaient partout, il était prêt d’elle…
Toujours son souffle, son odeur, sa présence…
Elle voulait se reposer sur lui, quelque chose l’attirait contre lui, mais c’était lui le guide et cela l’excitait encore plus. Tout le haut de son corps était attaché, il caressait ses seins, dégrafa sa chemise et commença à l’ouvrir. Juste un peu, juste ce qu’il fallait.. Tout ce qu’il faisait était doux et ferme. Tout son buste était tenu par les cordes, elle avait la sensation de pouvoir enfin respirer…
Pour celles et ceux qui veulent écouter ma lecture de ce récit d’une soumise elle est disponible sur mon Patreon
Les cordes et leurs mystères…
Il reprit la danse…
Caresse, pression, tension des cordes, mains dans la taille.
Son corps était à sa merci, chaque geste augmentait sa transe, comme s’il allumait un feu dans chaque cellule de son corps,
Il lui rattacha les mains, attrapa les cordes dans son dos et la pencha en avant. Elle déposa sa tête et ses bras sur le sol, il attrapa ses hanches, releva ses fesses, découvrit sa jupe.
pression, caresse, présence… encore et encore…
Elle sentait son corps derrière elle, presque contre ses fesses…
pression, caresse, présence…
Il passa des cordes entre ses jambes, les attacha, les relia à son bras droit. Il releva encore ses fesses, passa un bâton entre ses jambes et son buste, le lia à ses attaches, attacha ses pieds… Elle ne savait plus quoi était attaché à quoi, Elle se sentait vide, bien, ne ressentait aucun douleur, son corps n’avait pas cherché une seconde à lutter, il avait adopté cette étrange position sans broncher, il attendait qu’on le tienne, qu’on le retienne pour enfin lâcher… l’abandon, l’excitation, son cul offert totalement, tout en elle était serein, attendait, le prochain geste, le prochain souffle, la prochaine corde…
Et Paf ! Première fessée !
Une première claque vint réveiller ses fesses ! Monsieur ne la laissait pas s’envoler, il la ramenait ici et maintenant. Il réveilla alors, avec doigté, la ptite Salope qui allait bientôt lui en redemander.
Quelques fessées, gentilles pour commencer…
Elle revenait au réel, elle revenait dans son cul. Elle l’entendit se lever et au bout de quelques secondes le bruit d’un appareil photo. Elle avait toujours les yeux bandés, le cul en l’air et à l’air, elle s’en foutait, elle était tellement bien, elle voulait qu’il revienne, qu’il continue, mais ce petit temps de répit était en fait bienvenu. Elle put savourer la position.
Elle aimait sentir son cul totalement exposé à lui, elle aurait pu rester ainsi longtemps, très longtemps, en sachant qu’il la regardait, que ça l’excitait… Cela lui aurait suffit, c’était déjà tellement bon et tellement dingue pour elle ! Et pourtant ce n’était que le début, elle ne pouvait imaginer tout ce qui allait suivre…
Il revint, caresse, pression, cordes…. Et les fessées reprirent de plus belle, de plus en plus fortes, mais jamais trop fortes… il s’arrêtait toujours à sa limite, comment savait-il ?…
Fessées, pressions, caresses, sa présence, son odeur… la chaleur… ses mains…
Elle commençait à avoir chaud aux fesses… elle sentait son cul se cambrer comme il ne s’était jamais cambré, comme si son corps voulait tellement ressentir le plaisir qu’il trouvait des nouvelles positions pour ne pas en rater une miette. Comme si toutes les zones où il l’avait attaché, tous les endroits où il la tenait, laissaient le champ libre à tout le reste de son corps.
Il repassa derrière elle, elle le sentait encore frôler son cul, le toucher, le presser, elle n’était pas excitée, elle était au bord de l’explosion.
Défaire les liens de mes pieds, puis de mes jambes, et de mes mains .
Il la redressa sur ses genoux en l’attrapant par les cordes dans son dos qui entouraient sa poitrine. Elle aimait cette sensation, d’être tenue et guidée par cette partie de son corps. Son bandeau tomba de ses yeux, ils purent échanger quelques regards, se voir, oui oui c’était bien en train d’arriver, pousser l’intime dans ses retranchements, ne pas cacher dans ses yeux son total abandon et ce pur plaisir.
Il lui remit le bandeau sur les yeux.
Pression, caresse, présence, cordes, odeur, souffle…. Encore…
il ouvrit un peu plus sa chemise à travers les cordes… caressa ses seins… elle entendit le bruit d’une corde… elle sentit sa main sur son cou… pression légère, caresse… il tourna encore autour d’elle. Elle lutta encore contre l’attraction qu’elle ressentait au frôlement de son corps, de son souffle, de sa bouche… Elle souriait, elle aimait ça. Et là… Elle sentit une corde passer autour de son cou…
Il la tenait en laisse.
Merde !
Il jouait, il serrait un peu, il desserrait, il testait ses réactions… Elle aimait ou non ? Il serrait, il desserrait, il la caressait, le sexe, les jambes, les fesses, il serrait le cou, la faisait tanguer à droite, à gauche, elle semblait aimer, elle semblait suivre…
Il commença à lui murmurer des choses… elle n’entendait pas, elle était totalement absorbée par toutes ces sensations sur son corps, il répéta, il chuchotait, « Ça te plaît hein », elle ne savait pas si elle devait répondre, si elle avait le droit de parler, mais il répéta encore « Ça te plaît d’être attachée ».
Elle répondit en chuchotant « oui ».
ReMerde !
Il continuait ses caresses, ses pressions, le jeu avec la laisse, il la faisait parler, encore avec finesse. Il lui suggérait des débuts de phrases, elle devait les finir… « elle aimait »… et elle disait « être ta petite chienne ». Il lui répéta encore et encore, toujours en chuchotant « Tu l’aimes ta laisse » et elle ne faisait que répondre en gémissant « oui j’aime ça, oui oui j’aime ça, encore, j’aime ça… »
Reremerde !
Il tira doucement sur la laisse, elle comprit rapidement et suivit sa direction en étant sur les genoux. C’est là que la vraie rupture commença pour elle. C’est là que quelque chose s’effondra.
Elle était tenue en laisse, elle suivait… Mais surtout, surtout, ça l’amusait ! Elle n’avait pas le temps de penser, elle suivait le fil (enfin, la laisse, en l’occurrence). C’était un vrai tremblement de terre (le premier) à ce moment précis en elle. Elle avait toujours les yeux bandés, était tenue en laisse, sa culotte dégoulinait de mouille, elle avait un méga sourire aux lèvres, elle répondait à son géant qu’elle était sa petite chienne, que oui elle aimait sa laisse, qu’elle aimait ça, et surtout c’était vrai !
Après l’avoir baladée en laisse un petit peu et joué pas du tout innocemment avec elle, il la guida, toujours avec la laisse, vers un poteau. Il l’a fit se mettre debout cette fois en la tirant par les cordes autour de sa poitrine, dieu qu’elle aimait ça ! Et la laissa contre le poteau, les yeux toujours bandés, la laisse toujours autour du cou.
A cet instant, une vague de peur vint la submerger.
Sans mettre des mots ou des pensées dans sa tête, quelque chose en elle réalisait ce qu’elle venait de faire, de dire, d’être… en étant plongée dans le noir… Quelque chose se mit à trembler en elle, émotions, peurs, une sensation indescriptible de danger. Elle ne s’affola pas mais c’était très présent. Elle se sentait traversée par une résistance non invitée, un truc qui essayait de la sortir de l’instant, de son corps, en jouant sur des vieilles peurs de l’homme, de la femme… quelque chose qui lui susurrait : « ce n’est pas normal ce que tu fais, tu vas te perdre, tu es en danger ». Son corps commençait à se tendre, sa tête à se serrer…
Ok, ne pas lutter, me laisser traverser… comme les cordes, comme le reste, c’est un flux ou un reflux, ne pas lutter, j’ai le droit d’avoir peur, j’ai le droit d’être remuée après avoir été une petite chienne excitée tenue en laisse.
Car oui, quelque chose était en danger, la définition qu’elle avait d’elle-même depuis 40 ans, et cette partie flippait et tentait de se raccrocher à ce qu’elle pouvait. Il était revenu près d’elle, il sentit son besoin de revenir en douceur, il prit son temps, doucement…
Pression, caresse, respiration, présence…
Il lui rattacha les mains et les suspendit au dessus de sa tête. Puis il l’attacha au poteau avec les cordes toujours autour de sa poitrine…
Pression, caresse, odeur, présence…
Doucement il la laissait revenir, doucement il la ramenait dans la danse… Elle ne luttait pas, ne forçait rien, acceptait son état… Il libéra encore un peu sa poitrine et commença à enlever son string mais pas tout à fait. Il lui dit de savourer cet instant, cet instant avec sa culotte presque retirée… Elle entendit à nouveau l’appareil photo… Elle s’apaisait… tout redevenait plus serein…
Presque…
Et comme pour la ramener totalement avec lui, il finit de lui enlever son string…
Quelques secondes pour enrouler le string…
Elle pressentit ce qui allait suivre… Il lui glissa son string dans la bouche, sa mouille bien sur sa langue…
27ème Merde !
Ses dernières résistances éclatèrent en poussière !
Rupture intérieure N°2, effondrement total du monde qu’elle assemblait, silence, explosion, gêne, plaisir, désir, un espace en elle se libérait, plonger, goûter, sucer, prendre le risque d’aimer, se laisser exister… Et elle entendit encore le clic de l’appareil photo…
Tant qu’à y être !
Elle avait toujours son string dans sa bouche. Il se mit à caresser son sexe. Il tenait le tempo de la séance avec fermeté et sensibilité, un vrai chef d’orchestre ! Il ne la perdait jamais en route, il n’allait jamais trop vite ou trop loin, c’était complètement dingue, il la dominait, il la guidait, sans une once de violence. Et pourtant tout en elle tremblait de plaisir.
Il caressait son sexe gonflé à l’extrême, c’était bon, c’était tendre, il lui parlait, l’excitait, elle était debout, attachée, presque suspendue, son string dans la bouche, les yeux bandés, il la tenait, ses doigts glissaient sur son clitoris, pas une once de douleur, un pur bonheur, ses jambes se tendaient, se tordaient, son corps ondulait dans l’espace entre les cordes et lui, le temps était complètement arrêté, le plaisir l’envahissait encore et encore, tout en elle se dilatait, elle gémissait, elle n’existait plus, elle était ailleurs, elle était quelqu’un d’autre, c’était tellement bon, …
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Elle jouit enfin …
Le soulagement les envahit tous les deux, elle respirait très fort, sentait les cordes l’enserrer, la retenir, rentrer encore plus dans sa chair… Elle était envahie par une pluie de sensations, son corps exultait, elle le sentait battre tellement fort, elle n’était plus que sa chair, que son souffle…
Il la détacha rapidement et la mit à genoux, elle reprenait son souffle, se reposa quelques instants contre lui…
Pressions, caresses, odeurs, présence… redescendre, revenir…
il était toujours là, il n’en avait pas fini…
64ème Merde !
Et non ma fille, la partie était loin d’être terminée ! Ptite salope qu’elle était, elle ne savait pas encore qu’elle allait en redemander !
65ème Merde !
Elle reprenait son souffle et tel le gardien de la danse, il relança les hostilités. Il commença à jouer de nouveau avec la laisse (et oui, elle était toujours là). Il la tirait près de lui, lui murmurait à quel point elle l’aimait sa laisse, ça l’excitait beaucoup cette laisse, et elle ne faisait que répondre en gémissant, oui, oui, oui…
il la caressait, jouait avec les cordes, passait derrière elle, enleva sa jupe, passait son doigt sur sa bouche, puis dans sa bouche, elle le suçait, elle aimait ça, il lui parlait, toujours doucement, elle s’accrochait au son de sa voix, il l’amenait encore quelque part…
Il se mit devant elle pour s’occuper de ses seins, il pinça, pressa, un peu, beaucoup, un téton, un sein, puis l’autre… encore ce rythme complètement dingue, ni trop ni pas assez, elle retrouvait du plaisir dans ses seins, tout son corps y passait.
il la faisait parler, encore, il lui faisait dire ce qu’elle aimait, sa laisse, son doigt dans sa bouche, tout ce qu’il lui faisait vivre et elle le suivait comme une petite chienne, gémissait, en redemandait, elle n’avait jamais été comme ça !
Après un long temps à jouer avec ses seins et sa laisse, il la guida (par le cou) vers des matelas un peu en hauteur, elle s’y heurta en douceur, y déposa d’abord son buste, s’y reposa quelques secondes le cul bien en bombe. Une p’tite fessée la garda bien en alerte !
Encore des caresses, des pressions…
il était près d’elle, elle sentait son souffle dans sa nuque, sur ses lèvres, elle n’était plus en transe, elle était la transe ! Tout se superposait, elle avait atteint un niveau d’abandon et de détente totalement inconnu pour elle…
Il la souleva et la fit s’allonger… non non non, ce n’est pas encore terminé !
Millionième MERDE !
Elle entendit de nouveau le bruit des cordes et les sentit glisser entre ses jambes. Il les avaient pliées et ouvertes sur les côtés, les dessous de ses pieds s’emboutaient l’un dans l’autre, sa chatte était totalement ouverte, exposée. Il attacha ses jambes afin qu’elle ne puisse pas les bouger et attacha chacune de ses mains à ses cuisses.
Puis il passa une corde autour de sa taille et la suspendit légèrement en l’air. Il partit chercher des jouets, les enveloppa de préservatifs, mit des gants, l’inonda de lubrifiant. A partir de cet instant, pour elle, tout ne fut qu’un cataclysme de sensations, d’exultations, de vibrations, de mots, d’odeurs, de sons. Ce qu’elle vécut ne peut pas être raconté de façon chronologique.
Un mélange de pluie battante, de chaleur intense, de coups de tonnerre dans le corps, d’éclairs qui vous traversent, un souffle animal, un râle, une force indescriptible, une douceur infinie, des frissons, des vibrations, des tremblements, un calme profond, des éclats de rire, un abandon total…
Son souffle sur ma bouche,
Sa main dans mon sexe,
Va et vient,
Caresses,
C’est possible que ça soit aussi bon ?
Lentement…
Il me suspend…
Il me parle, je ne comprends pas tout…
Je comprends..
Je dis « j’aime les bites »,
Je gémis,
Ma chatte vibre,
Il me branle encore
et encore,
De l’eau partout,
C’est doux,
C’est fort,
ça ne s’arrête jamais de monter,
Cris, larmes, black out ! lumières !
Arrêt de l’espace et du temps….
Son souffle sur moi,
Son odeur,
Ses mains,
Mes seins,
Mon sexe,
Encore, oui encore,
« j’aime les grosses bites »,
Il me suspend…
Un wand,
Des cris,
De l’eau partout !
Son doigt dans ma bouche,
Je le suce,
Je suis sa ptite chienne !
Je le vois,
Il est là,
Il est trempé de sueur,
Je le lâche pas,
Je ne sais même plus ce qu’il fait,
à mon sexe,
à mon corps,
Trop de sensations,
Saturation totale !
Encore !
Des vagues,
des tremblements,
Le corps explose en des millions de fragments,
Hurler
Exploser
Hurler encore,
S’accrocher
Ne pas lâcher
Tout lâcher
Son souffle,
ses yeux,
ses bras,
ses mains,
Se cramponner à lui jusqu’à la fin,
hurler encore,
Rire
putain ,
Rire encore
MERCI ! »
Arrêt du temps et de l’espace.
Ils sont suspendus.
….
Encore
…
Encore
…
Il finit par défaire ses liens alors que tout son corps tremblait encore, il la prit une dernière fois en photo, il la trouvait belle.
Des caresses, des mots, des sourires, des rires, une longue étreinte, quelques larmes,
MERDE ! C’était fini…
Bunny B. – Automne 2024